Au XIXe Siècle, en 1864, dans la région de Stormfield, des créatures rôdent..
Comment survivrez-vous parmi elles ?

 
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Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren]
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Amanda Warren
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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeSam 27 Fév - 17:57

Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons.
Je me mord la lèvre, le regard pétillant. Je rêve de fuir ce bal depuis son commencement, et l'occasion est véritablement rêvée. Aurais-je pu espérer meilleur compagnon pour fuir ? Je ne crois pas, non ! Mon sourire se fait plus franc et mon regard embrase la nuit. Le rire de Damon me fait d'autant plus sourire, et je me prends à penser qu'il devrait le faire plus souvent.. Que j'aime ce son.

- Eh bien, tu sembles bien empressée, dis-moi ! Ce n'est pas loin, non, mais je doute qu'elle soit très présentable, tu sais...

Je tâche de ne pas baisser les yeux à sa première remarque, avant d'hocher la tête à la seconde, me demandant un instant s'il n'attends pas que je le supplie, ce que j'aurais même été capable de faire. Mais il n'attends pas, comme s'il me connaissait trop bien pour cela, et me tends sa main, que je m'empresse de prendre, un sourire trop grand sur les lèvres pour une simple soirée de bal. Je ne perds pas de temps à remettre les plis de ma robe en place et fuis l'effroyable lieu et tout ces danseurs trop polis et trop souriants, serrant la main de Damon. Je ne sais pas ce qui m'attends, mais je suis impatiente. Dans quel coin de la ville Damon a-t-il pu bien vivre ? Comment était sa maison ? Qu'en reste-t-il ? Des tas de questions se bousculent dans ma tête et je tâche de les repousser, pour mieux profiter du moment, de la brise, et de la texture de sa main dans la mienne. Regardant autour de nous, je me penche un instant pour ôter mes chaussures - de véritables instruments de tortures - que je garde dans l'autre main. Je parviens à peine à refréner un soupir de satisfaction. Si ça ne tenait qu'à moi, je crois bien que je ne remettrais plus jamais de telles chaussures ! Je les brûlerais bien ! Quoiqu'elles ont de la valeur. Je les donnerais surement - avec un peu de chance, les traces de mes ampoules et éventuels blessures n'affecteraient pas leurs valeurs. Je souris de ma bêtise et en revient à Damon. Son regard reflète surement le mien, et, comme deux fous, nous quittons le parvis de la salle, sans un regard en arrière. L'interdit me galvanise, et c'est comme une enfant que je souris. Mon regard accroche le sien et, en pressant plus fort sa main, je dis :

- Je suis sûre qu'elle sera parfaite... Quoiqu'il en reste., je lui souris, puis ajoute, me retenant de peu de m retourner : De toute façon, tout est mieux qu'ici.

J'aurais presque envie de faire un détour par la forêt pour le plaisir de nous y perdre, mais quelque part, je me retiens, un doute subsiste. Je ne sais pas du tout quelle excuse vais-je pouvoir invoquer, ce que je vais pouvoir faire pour m'en sortir. Mais.. Là tout de suite, je n'en ai cure. Je ne veux pas non plus y penser avant d'en avoir absolument besoin. Alors je continue d'avancer et, après un sourire d'anticipation et jetant un coup d’œil à Damon, je pars en courant, sa main toujours dans la mienne, le tirant légèrement sur quelques pas. Ma bêtise m'arrache un sourire. Ma vitesse doit lui sembler infime, et je me demande une seconde s'il se sera rendu compte que je courrais. Je secoue la tête et mes yeux tombent sur les siens.
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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Déc - 11:04
Une Autre Vie


À ma première remarque, Amanda cille, comme si elle voulait baisser les yeux mais s'en retenait. À la seconde, elle hoche la tête. Elle est souriante, tout à coup. Très souriante. J'aime la voir comme ça. Comme épanouie, je ne sais pas... Comme si je n'avais pas pu lui faire plus beau présent que de l'inviter à découvrir ce que j'ai été. Parce qu'après tout, cette maison est également symbole d'un trait de ma personnalité. Même s'il est ancien. C'est tout de même une partie de moi. Et finalement, l'appréhension de ce qu'elle découvrira me gagne doucement. Je ne devrais pas m'inquiéter pourtant. Elle a accepté tous mes autres côtés jusqu'à présent. Qu'est-ce qu'une vieille bâtisse construite de mes mains pourrait lui faire ? Ses doigts serrent ma main, elle se lève avec empressement, sans même lisser sa robe. Et ensemble, nous fuyons les mondanités, pauvres fous. Puis, un instant plus tard, Amanda se penche pour ôter ses chaussures. Je hausse un sourcil, un peu surpris, amusé aussi. Mais je ne fais pas de commentaire, me contentant de continuer notre chemin, mes yeux perçant les ténèbres pour m'assurer qu'elle ne puisse pas se blesser de quelque manière que ce soit. Un petit sourire illumine son visage, et nous quittons définitivement la place centrale de la ville. L'espace d'un instant, on dirait une enfant. Son sourire est innocent, inconscient même, enfantin sans doute, et elle a l'air surexcitée. Sa bonne humeur est contagieuse. Un sourire ne peut s'empêcher de naître sur mes lèvres. Sa main se resserre sur la mienne, tandis qu'elle prend la parole, accrochant mon regard :

- Je suis sûre qu'elle sera parfaite... Quoiqu'il en reste. Un sourire se dessine sur ses traits à mon attention, puis elle ajoute : De toute façon, tout est mieux qu'ici.

Mon sourire s'élargit, amusé. Et l'espace d'une seconde, je me demande comment elle en est venue à haïr ces mondanités. Elle a pourtant grandit avec elles, et son père n'éprouve aucune répugnance à leur égard. J'aurais presque voulu lui poser la question, là, tout de suite. Mais je n'ose pas rompre la beauté de l'instant. Il lui appartient, celui-là. Je n'ai pas le droit de le lui retirer.

J'intercepte un coup d'oeil de la Lady, un coup d'oeil espiègle et complice, et elle part en courant, tirant sur mon bras, m'entraînant dans son sillage. Un petit rire m'échappe tandis que je me cale sur son allure, moqueur. Elle secoue la tête, tout sourire, puis ses yeux plongent dans les miens. Je lui souris, moqueur, puis accélère légèrement, l'entraînant doucement dans mon sillage, tout en gardant une allure humaine et tenable. Et nous courons ainsi comme deux idiots, dans les rues éclairées de candélabres aux flammes vacillantes, fous insouciants dans l'intimité de la pénombre, nous bousculant légèrement, accélérant et décélérant pour reprendre "notre" souffle. Pourtant, à chaque instant, je m'assure qu'elle peut suivre l'allure, et que rien ne risque de blesser ses pieds nus. Et lorsque une marre nous barre la route et que je ne sais si elle l'a repérée ou non, je l'attrape doucement par la taille, moqueur, et la soulève du sol pour la faire passer de l'autre côté sans qu'elle ne se salisse, lâchant un petit « Hop là ! » moqueur, lui souriant doucement lorsque je la repose et la lâche. Après cela, je ne prends plus la peine de courir. Voilà que s'offre à nous la plus ancienne partie de la ville. Quelque peu anxieux, je l'entraîne avec l'ombre d'un sourire planant encore sur mes lèvres.

La rue n'est que terre battue et fossés. Personne n'a pris la peine de la paver, pour garder les vestiges du passé intacts. Les maisons sont espacées, avec des jardins sauvages et abandonnés. Certaines sont déjà en ruines, avec certaines parties des toits effondrés voire carrément un pan de mur. Personne ne vit encore ici. S'il reste des fondateurs en vie, ils ont certainement déménagés dans des bâtisses plus récentes et mieux construites. À l'époque les connaissances architecturales qu'une seule personne pouvait récolter en une vie étaient limitées. Pour construire correctement il fallait mêler mille techniques et mille artifices, d'ici et d'ailleurs... Mais moi, j'avais eu tout le temps d'apprendre. Ma maison tenait encore debout. Même si quelques tuiles étaient tombées sous les bourrasques du vent, le toit semblait encore intact, si ce n'est que l'une des deux cheminées avait un côté légèrement effondré. Les murs, bien qu'un bon quart soit recouvert de lierre, semblaient encore en bon état. Seul le petit balcon avait pris cher, visiblement. Un des côtés commençait à s'effondrer, si bien que le fond n'en était plus plat du tout. Néanmoins, la barrière en grès légèrement sculpté était encore presque aussi belle qu'à l'époque. La même ornait d'ailleurs le côté extérieur des quelques marches qui menaient au porche, sur le côté de la maison. Les fenêtres sales et rendues opaques par les années semblaient prêtes à se briser, mais la majorité avaient encore leurs carreaux. La porte d'entrée, en bois légèrement travaillé tenait encore sur ses gonds. Dans son ensemble, elle était encore belle. Et les souvenirs du passé remontaient doucement avec elle.

Je l'observe quelques minutes en silence, l'air légèrement songeur, voire fermé, pendant que nous longeons la rue puis j'offre un petit sourire quelque peu... gêné ? à Amanda en l'indiquant d'un geste de la tête :

- C'est celle-ci.

Et en silence, je lui laisse découvrir cette autre vie.

J'ai plus ou moins ça en tête :


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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeLun 8 Mai - 16:38

Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons.
Ses yeux bleus semblent plus clairs que d'habitude, plus profonds aussi. Il me sourit, légèrement moqueur, mais je le sens sincère. Je ne suis pas la seule à profiter de ce moment - peut-être le chérirais-je plus tard ? Ces quelques heures de libertés volées - et il accélère, m’entraînant cette fois à sa suite. Je souris trop, j'ai envie de rire, que nous ne nous arrêtions jamais. Sa main dans la mienne, je me sens libre, bien, comme il faut : ni trop faible, ni trop indépendante ou que sais-je, je suis moi et c'est très bien. Notre course est saccadée, folle et pleine de sourires qui débordent, difficilement contenus. Elle parait presque humaine, imparfaite et pourtant magique. Je sais bien que cette dernière est loin de mobiliser toutes ses forces, mais j'ose croire qu'il apprécie lui aussi la douceur de ce moment. Une marre vient bientôt perturber notre route, je me demande si je vais m'arrêter et soulever les pans de ma robe, ou bien la sacrifier au moment.. Damon m'attrape par la taille et le soulève, je refrène un petit glapissement et croise du rire dans son regard. Je le lui rends. Je suis heureuse, le moment se transforme mais ne termine pas. Je rattrape rapidement sa main et nous marchons doucement. Nous sommes résolument seuls maintenant, loin de l'agitation et de ces idiots malheureux qui dansent là-bas. Nous sommes fous, peut-être, oui, je le suis certainement en tout cas, une folle heureuse.
Mes chaussures dans l'autre main, je savoure la sensation de la terre. Fini la pierre dure, nous voilà dans un coin plus sauvage, qui contraste tant avec le reste de la ville ! Je me régale de ses vestiges, de ses histoires qui transpirent des
murs. J'imagine une Ordine toute jeune, pleine de constructions de ce genre. Plus jeunes, oui, mais sans la prétention de perfection affectée maintenant, où tout doit être parfait, bien net bien blanc.
Je vois le regard de Damon se poser sur une bâtisse en particulier : est-ce celle-ci ? Elle tient encore fièrement autour de ses consœurs et voisines, affaissées, balayées par la pluie, le vent et le temps. Elles est belle, pas de cette beauté affriolante qui passe, mais majestueuse et forte. Elle reste sobre, quelque part, mais c'est ce qui en fait le charme. Je vois les heures de travail, je les imagine, et couve fièrement du regard son propriétaire.
Damon semble ailleurs, je me demande si les souvenirs associés à ce manoir lui sont agréables. Il est moins souriant, moins sûr de lui et je comprends combien ce qu'il me montre est important, personnel.

- C'est celle-ci.

Alors je lui presse d'avantage la main, en souriant.

- Elle est magnifique.


Je laisse mon regard errer, en prendre la mesure. Je le pense vraiment et je veux qu'il le sache, qu'il le sente. Je laisse le silence nous englober un instant, puis lui demande.

- Tu crois que.. On peut ?

Je désigne la maison en question. Elle me semble en très bon état, mais est-ce assez ? Est-ce trop de demander plus ? Je me mords la lèvre, curieuse, et emballée.
.N'E.
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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeMar 2 Juil - 20:12
La Vie d'un Autre


Ses doigts se resserrent sur les miens, j'intercepte un regard fier sans réellement le voir, les yeux toujours accrochés à la bâtisse d'autrefois. Je n'avais jamais pu y revenir. Pas pour y vivre du moins. Lorsque j'avais dû quitter la région pour ne pas affoler les habitants par mon manque de traits d'âge, les autres habitants s'étaient construit peu à peu des maisons plus fiables, plus belles, plus sûres. Et à mon retour, quelques soixante ans plus tard, plus personne n'habitait ce quartier délaissé. Peut-être aurais-je pu la rénover. Mais à quoi bon ? Laissons au passé ce qui lui appartient.

- Elle est magnifique.

Je hoche la tête sans vraiment l'entendre. C'était vrai ; elle était magnifique. Elle l'est toujours, d'une certaine façon. Mais ça n'est plus la même maison. Les rosiers ont envahit le petit mur qui entoure le jardin, formant un amoncellement de ronces et d'épines infranchissables. Heureusement, l'entrée est encore dégagée, où la grille en fer pend lamentablement sur un seul gond. Le puits est envahit de lierre, les poutres sont rongés par la moisissure. Les arbres fruitiers autrefois taillés poussent en des formes indiscernables, l'air lamentable, ployant sous la lourdeur de leurs épis. Quelques fruits poussent encore, jonchent le sol à leurs pieds. Seul le vieux chêne me semble fidèle à l'époque. Quelques soixante ans en plus, bien sûr. Mais ses branches sont toujours solides et fièrement dressées. J'aimais m'y percher, parfois. Quelques enfants du village s'aventuraient à y grimper lorsque j'avais le dos tourné, escaladant le muret pour s'aventurer dans mon jardin. À l'époque, tout le monde se connaissait. J'étais quelqu'un d'autre, je crois. Quelqu'un de plus amical. De plus tolérant.

-  Tu crois que.. On peut ?

Je sursaute légèrement ; elle désigne la maison, se mord la lèvre. Je la regarde, lui offre un petit sourire amer, puis libère sa main pour m'avancer et pousser la grille penchée qui entrave l'entrée, faisant grincer la rouille dans l'air frais de la nuit. Me retournant, je l'invite d'un geste de tête :

- Après vous, Milady.

Lorsque sa demoiselle est passée, je replace la grille pour empêcher qu'elle ne tombe ; elle ne tient vraiment plus à grand chose. Le chemin en gravier, bien que parsemé par endroit de petites mauvaises herbes, crisse sous mes pieds. Les cailloux ronds ne devaient pas être bien agréable pour la Lady, même s'ils n'étaient pas blessants. J'hésite :

- Peut-être... que tu devrais remettre tes chaussures. Par sécurité...

Je sais qu'elle ne les aime pas ; je m'en doute en tout cas. Mais je n'ai pas envie qu'elle se blesse. Certains carreaux sont brisés, du verre jonche le sol au pied du mur. Les ronces folles des rosiers tapissent le sol. Des mauvaises herbes traitresses cachent des ornières. Si la maison tient encore fièrement debout, le jardin est un véritable guet-apens.

Sans me préoccuper vraiment de sa réponse, je change de sujet, lui présente vaguement les lieux :

- La plupart de ces arbres sont des arbres fruitiers. Ils me permettaient d'avoir à manger, même si... ça n'est pas forcément nécessaire. Disons que c'était normal d'en avoir.

Je serre la mâchoire, déglutis. Et voilà, on peut pas faire plus maladroit. Révéler que j'ai vécu dans l'artifice et l'art de paraître n'était pas forcément la plus charmante des façons de présenter mon domaine. Je me détourne légèrement, cache ma gêne. Reprend :

- À l'époque les rosiers étaient minuscules. Ils ne tapissaient que le bas du muret et je les entretenais pour qu'ils n'envahissent pas tout. Et là-bas, c'est un chêne. J'ai toujours aimé les chênes, je crois. J'y grimpais parfois pour m'y asseoir. Et la plupart des bambins s'y essayaient quand j'avais le dos tourné. Les gens normaux avaient plutôt un banc ou une chaise... Il n'a pas beaucoup changé. Il a grandi, surtout. Et là-bas, le puits. On en avait trois, le mien est le dernier a avoir été creusé, au fil des années. Faut dire que j'avais du temps à tuer.

Je tentais de prendre un air détaché pendant que les souvenirs remontaient. Les journées de travail passées à creuser ce fichu puits. Les bambins qui grimpaient à l'arbre et que, parfois, je chassais en leur courant après en criant autant que je riais en y repensant, le soir venu. Les rosiers sur lesquels je m'étais tant de fois coupé en les taillant. Le gravier qui crissait sous les pieds de mes visiteurs. Les nuits de tempête passées perché dans le chêne, sous ma forme de corbeau, à me demander ce que je ferai le jour d'après. Et le jour suivant. Et dans cent ans. Et tout cela me semble tellement proche et tellement loin à la fois. Ça n'est plus ma vie. Et je n'ai même pas l'impression que ça l'ai été un jour.


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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeJeu 4 Juil - 15:10

Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons.
Dans l'expectative, je détaille la végétation, la pierre, la silhouette du bâtiment avec attention. Le temps a fait son oeuvre, oui, mais.. l'air est chargé d'une autre époque, et, complètement fascinée, je suis du regard chaque fissure, chaque contour que je vole à l'obscurité et au silence. Le lierre et la mousse offrent leur senteur, et, en fermant les yeux, avec un début de fraîcheur nocturne, les pieds nus, je me sens à l'abri, en forêt, invisible parmi les troncs, libre. Je ne peux m'empêcher de voir autre chose, ce qui était avant, ou même ce qui aurait pu être. Je me prend à sourire, ravie. Les murs sont encore en bon état, et, de là où je me situe, elle semble encore assez solide pour nous permettre une excursion. Toutefois, la décision lui appartient. S'il ne se laisse pas le loisir de la réflexion, je vois bien que quelque chose le chiffonne. Il ne voit certainement pas la même chose que moi.. L'idée m'oblige à me modérer, je comprends qu'il ne partage pas mon enthousiasme. Il s'éloigne de moi, abandonne ma main, un sourire amer sur les lèvres. Je refrène une grimace, ai l'impression d'avoir fais un faux pas.

- Après vous, Milady.

Mi-amusée mi-soucieuse - le voilà qui nous éloigne, à nouveau, comme toujours. Je ne perds pas de temps, entre, le laissant me suivre. La grille, en mauvais état, semble plus lourde et plus endommagée que je ne l'imaginais. S'il la déplace sans montrer aucun signe de difficulté, je reconnais au bruit qu'un humain lambda, seul, aurai été incapable d'en faire autant. Un petit chemin se dessine, au sol, l'herbe côtoie les cailloux et autres aspérités. Mes pas se veulent plus légers, moins appuyés. Damon me rejoins, je me tourne à nouveau pour appréhender le décor qui nous entoure désormais. Dans la nuit et sous les étoiles, le lieu me semble plus enchanteur que jamais. Sans la présence de mon ami, il pourrait en être autrement ; j'en suis bien consciente. Il y a quelque chose d'abrupt, il y a de l'attente dans l'air - après avoir été abandonnée, toute  ces années, la maison s'apprête à recevoir de la visite, à revoir son propriétaire. Je ne parviens pas à ne pas voir cette grande battisse autrement, lui donne un souffle malgré moi.


- Peut-être... que tu devrais remettre tes chaussures. Par sécurité...

Je me retourne légèrement, croise l'ombre d'un doute dans son regard. La perspective n'est pas des plus réjouissantes - la douleur est toujours présente - mais je m’exécute sans grimace, plus intéressée par ce qui nous attends que par l'état de mes pieds. Mes chaussures quittent ma main, je les enfilent tant bien que mal, rapidement, me battant quelques secondes avec ma robe, avant de gagner. La victoire en tête, je me laisse guider, déglutissant à la première aspérité. Le talon s'enfonce dans la terre, crisse sur les pierres. Bien décidée à ne pas me laisser démotiver par de simples chaussures, aussi inconfortables soient-elles.

- La plupart de ces arbres sont des arbres fruitiers. Ils me permettaient d'avoir à manger, même si... ça n'est pas forcément nécessaire. Disons que c'était normal d'en avoir.

Si mon regard était auparavant fixé par la battisse, c'est à présent Damon que je ne quitte plus des yeux. Il s'anime progressivement, rejoins une époque déjà bien lointaine. Il y a un je-ne-sais-quoi de moins dur, de plus.. jeune, peut-être; à son expression.

- À l'époque les rosiers étaient minuscules. Ils ne tapissaient que le bas du muret et je les entretenais pour qu'ils n'envahissent pas tout. Et là-bas, c'est un chêne. J'ai toujours aimé les chênes, je crois. J'y grimpais parfois pour m'y asseoir. Et la plupart des bambins s'y essayaient quand j'avais le dos tourné. Les gens normaux avaient plutôt un banc ou une chaise... Il n'a pas beaucoup changé. Il a grandi, surtout. Et là-bas, le puits. On en avait trois, le mien est le dernier a avoir été creusé, au fil des années. Faut dire que j'avais du temps à tuer.

L'imaginer avec des enfants me tire un sourire triste. Si son ton est plus tendre, tout appartient bien au passé. Voilà peut-être ce que lui vois ; les ombres, les fantômes de ses moments heureux, ou tout du moins joyeux, les tombes de ces enfants. Le temps à tuer.. Le temps qui prend, qui tue. Je le revois dans cette maison, en construction, le sourire plus facile. Le rire, aussi. Me voilà nostalgique d'un temps que je n'ai pas connu - je commence à présent à comprendre. Oui, il était alors plus jeune, plus humain, plus vivant. Renfermé, solitaire, il appartenait alors à la société - a même participé à la création de la ville. J'ai comme l'élan de me rapprocher, de prendre ses mains, mais je me retiens. Toute la tendresse que je peux éprouver en cet instant ne peut suffir, son ton se voulant trop banal. Ce que je crois, peut-être, percevoir n'est pas à moi. Il ne m'ouvre qu'une bribe, qu'un fragment de son passé et j'en profite, préfère lui laisser la narration, ne pas forcer quelque confession que ce soit, ou encore le gêner. Craignant de le dévisager, je cherche des yeux le chêne en question, le trouve enfin. L'arbre est bien portant, porte son âge, a quelque chose de majestueux.

- Ca a l'air d'être de bons souvenirs...

Je me mord la lèvre, incertaine. Ce n'est peut-être pas la bonne approche, le bon moment, les bons mots. Alors je me tais, un instant, essaie de rattraper mes mots, de les effacer.

- Tu y vivais seul, à l'époque ?

Je grimace, me sentant m'enfoncer. Il est toutefois trop tard pour reculer, alors je tiens bon, tâche de rester, moi aussi, sur le ton de l'anecdotique.
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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeJeu 4 Juil - 16:02
Solitude


Lorsqu'elle remet ses chaussures, je lui offre un bras pour s'appuyer, si nécessaire. Elle bataille avec sa robe mais y parvient finalement. Je souris bien malgré moi. Après cela, elle parait bien plus maladroite, le talon n'aidant pas sur ce sol inégal. Alors je lui offre mon bras pour qu'elle y prenne appui, sans interrompre mon récit. Un sourire triste finit par illuminer les traits de la Lady. J'ai gâché l'instant, pas vrai ? Notre escapade auparavant si légère et simple se retrouve alourdie de nostalgie. Je serre les mâchoires, tente de me détendre.

- Ça a l'air d'être de bons souvenirs...

Mon regard se pose sur la Lady, elle se mord la lèvre. C'en était. Mais ce ne sont pas tellement les miens que ceux d'un autre homme.

- Tu y vivais seul, à l'époque ?

Elle grimace, m'arrache un sourire. Si ses doigts étaient toujours liés aux miens, sans doute les aurais-je serrés.

- J'ai toujours vécu seul. Il marqua une pause, corrigea : Depuis que je suis un vampire, en tout cas.

Il ne s'attarda pas sur le sujet. Les aventures d'un soir et les éventuelles amourettes n'étaient pas prise en compte. Il ne les considérait pas comme des compagnons de vie, juste comme... des passe-temps. Il se détourne, l'invite à le suivre pour changer de sujet :

- Tu veux entrer ?

Il lui offre un sourire se voulant léger. Mais l'intérieur serait beaucoup plus pauvre en "bons souvenirs". Vie de débauches et de meurtres en tout genre, il se voyait mal raconter ses soirées à la Lady. D'autant plus que la solitude rythmant ses soirées n'était pas passionnante, pimentée par quelques aventures bien tristes. Oh, ne vous méprenez pas ; il ne regrettait rien. Il aurait peut-être simplement souhaité avoir de meilleurs souvenirs à raconter à la Lady.


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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeSam 6 Juil - 11:33

Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons.

Ma gêne fini par s'estomper quand je vois qu'elle ne se répand pas. Je respire plus librement, me détend imperceptiblement. Son visage reste plutôt calme, avec, peut-être un air moins mélancolique. Un je-ne-sais-quoi de plus distancié. Sans savoir si la chose est bonne ou non, je continue de le regarder, la maison momentanément oubliée. Une part de moi envie ses souvenirs, jalouse ces autres vies dont je ne sais rien, que je ne peux, certainement, même pas soupçonner.

- J'ai toujours vécu seul. Depuis que je suis un vampire, en tout cas.

Est-il, justement, resté seul trop longtemps ? Sa transformation en vampire a-t-elle mis un terme a un vie sociale ? Des projets de famille ? Je ne sais pas quoi en penser, ai du mal à imaginer un Damon plus joyeux, plus jeune, en quelque sorte. En a-t-il toujours été ainsi ? Je ne parviens pas à me décider, ne l'ai jamais vraiment vu avec d'autres personnes. Je médite un instant sur la question puis la repousse; ce n'est pas ce qui m'importe. Le passé ne peut pas être changé, est déjà loin. Puis c'est au présent que je le pense et le connais. Je le côtoie maintenant, pas il y a de ça une centaine d'années, peut-être plus, peut-être moins.

- Tu veux entrer ?

Ses mots me rappellent véritablement au présent. Avec un grand sourire, j'hoche la tête :

- Absolument !

Il s'éloigne de quelques pas et je l'y rejoins sans attendre, le pas plus léger, glisse mon bras autour du sien, l'air de rien. Mon attention se concentre à nouveau sur la maison, qui me semble luire doucement sous l'éclat du ciel nocturne. Cette aventure me plait tout particulièrement, les événements de la journée bien loin déjà, oubliés. Après une légère hésitation, je me tourne vers lui, murmure :

- Merci pour ce soir.


Ma gratitude est réelle et, ravie, contre lui, je me prépare à passer cette porte, à entrevoir davantage, et surtout, à mettre entre parenthèses un futur menaçant, étrange et même, peut-être bien, imminent. L'air, bien que frais, ne m’incommode pas. Il y a une quiétude qui rôde et je réalise doucement que je n'ai pas été, simplement, aussi bien, sereine et heureuse depuis trop longtemps. Les moments que je vole n'ont jamais suffit, mais ces quelques heures, hors du temps, presque même de la civilisation, je veux m'en souvenir plus tard, mémoriser autant de détails que possible.

.N'E.
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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeSam 6 Juil - 13:51
Salon


Avec un grand sourire, la Lady hoche la tête, s'empressant d'opiner :

- Absolument !

Je souris, amusé, m'éloigne légèrement en direction de la maison ; la voilà déjà qui se glisse à mon bras, tout naturellement. Mon sourire s'accentue légèrement. Elle se tourne vers moi, murmure :

- Merci pour ce soir.

Je lui offre un petit sourire en acceptant le remerciement, sans trop me préoccuper de quoi elle me remerciait exactement. De l'extraire de la société ? De lui faire visiter cette vieille baraque ? ...De la laisser s'introduire dans mes souvenirs ? Cela n'a pas d'importance. Fou, imbécile, j'imagine qu'elle me remercie pour tout cela à la fois. Qu'elle n'en fait pas de différence. Apprécie simplement l'instant. Un bras toujours offert à la lady, nous gravissons les quelques marches qui mènent à la porte d'entrée. Je l'observe un instant, m'assure qu'elle tiendra sur ses gonds et que le mur ne nous tombera pas sur les pieds non plus. Puis, tout doucement, j'abaisse la poignée en fer forgé, mon souffle se crispe, mes muscles se tendent (elle peut sans doute le sentir à mon bras qu'elle tient doucement). Cette fois, ce n'est pas une aventure d'un soir à mon bras. Ce n'est pas une proie. Ce n'est pas un passe-temps. Fébrile, je pousse le battant d'un autre temps.

Un petit vestibule nous attend. À droite, quelques crochets et une vieille veste élimée par le temps et la poussière ; et un chapeau haut de forme poussiéreux. Une vieille paire de chaussure vieillotte traîne au sol. Avec un petit sourire, après avoir refermé la porte, j'attrape le chapeau et le secoue avant de libérer la lady pour lui faire une élégante révérence et l'inviter à me suivre :

- Si vous voulez bien me suivre, Milady.

Suite à quoi je me redresse, lui tends la main pour la guider. Lorsque nos doigts se rencontrent, je lui offre le chapeau, le dépose doucement sur sa tête, légèrement moqueur. Et je l'entraîne vers un autre temps. À gauche, deux portes. À droite, une seule. En face, une volée de marche. Je l'entraîne d'abord à droite, l'invite dans le vieux salon. Les meubles y sont toujours, la plupart couvert par des draps poussiéreux. On devine un canapé et deux fauteuils. Une table basse en bois et verre (celle-ci n'est pas couverte). Contre les murs, de très vieilles peintures. L'une d'elle représente les débuts d'Ordine. Les autres ne valent pas tellement la peine à mes yeux : une belle forêt, une scène de chasse, un portrait de l'homme qui habitait là il y a plus de 60 ans ; l'autre moi. Le vieux moi.

- Le salon ; où j'accueillais d'éventuels visiteurs, discutais administration de la ville, tout ça. Ce tableau représente notre arrivée à Ordine. Regarde, il n'y avait que des tentes, on commençait à peine à bâtir nos maisons.

Des chevaux tiraient des troncs, des hommes érigeaient un premier mur, une femme cuisinait sur un feu de camp, des tentes claquaient dans une petite brise. Je souris, moqueur, en reconnaissant l'un des protagonistes aidant à la construction des premières fondations. Je désigne tour à tour les protagonistes.

- Alexandre Chambovey qui guide le cheval, juste là. Son frère Antoine, derrières le cheval, qui s'assure que le tronc ne rencontre pas d'obstacle. Steve Granpré, Jacques Granpré et Louis Cambell qui aident au mur. Balthazar et Elijah Cambell étaient partis chasser ou cueillir des fruits, je ne sais plus. La femme de ce dernier qui cuisine. Je marque une pause, ricane et finit, moqueur : Et là, tout à droite du mur, c'est moi !

Un homme en chemise blanche et salopette, des cheveux un peu plus long, plus bouclés aussi. Mais toujours cette même carrure, ce même visage. À cette distance, impossible de voir les yeux. Ils auraient été tout aussi bleu. Et pour le moment, ils couvaient la lady, attendant de voir sa réaction, une étincelle toujours rieuse dansant au fond de leurs océans.


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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeJeu 11 Juil - 21:04

Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons.

Damon me gratifie d'un sourire et je ne peux pas m'empêcher de me sentir privilégiée. Je me souviens encore d'un temps où ces derniers ne m'étaient jamais dirigés, souris moi-même en retour. La porte d'entrée est en vue. Je profite un dernier instant de l'air, de la silhouette de la bâtisse puis nous commençons sa visite, dépassons les marches du perron. La végétation a envahit jusqu'à la rambarde, fait de tout son chez elle. Elle s'adapte, grandit. Damon s'immobilise devant la porte, a comme un instant d'hésitation. Je ne peux que noter une certaine rigidité dans sa pose, les muscles de sont bras se font plus tendus. Regrette-t-il ? A-t-il peur de découvrir ce que son ancienne demeure est devenue ? J'étudie ses traits en silence sans comprendre la source de malaise. Ce dernier passe comme il est venu et, sans plus perdre de temps, la porte est ouverte. Je retiens un instant mon souffle, cligne des yeux dans le noir. Je me retiens d'éternuer, finis par habituer ma vue à l'obscurité. Nous entrons. Quelques vêtements traînent encore. Damon a-t-il tout abandonné du jour au lendemain, sans jamais revenir ? Pourquoi partir si soudainement ? Les questions que je me pose n'osent pas franchir mes lèvres, je reste silencieuse, ne souhaite pas briser l'instant. Il me semble que nous voyageons entre les époques, qu'il m'est donné quelque chose d'incroyablement précieux : du temps. De toute les façons possibles. La porte se referme derrière nous dans un bruit mat et Damon récupère ce qui a un jour été son couvre-chef - un chapeau haut de forme noir, exécute une révérence.

- Si vous voulez bien me suivre, Milady.

J'ai l'impression d'être une enfant tant je m'amuse, mon sourire s'agrandit et je ne me fais pas prier, le suis, prend directement sa main, sans hésitation. Le geste a quelque chose de naturel, m'est trop agréable pour que je m'en prive. Le chapeau vient finalement habiller ma tête - je tâche de rester sérieuse, le maintient en équilibre malgré une différence de tailles ; il glisse en effet, tombe trop bas sur mon front. L'air est plus chaud qu'à l'extérieur, mais ne se fait pas non plus étouffant. Plusieurs portes s'offrent à nous et je le laisse me guider, entraîner. Un salon nous attend et je prend le temps d'en embrasser la totalité avant de me tourner vers Damon. La pièce a de bonnes dimensions, est plutôt humblement décorée, mais avec un certain soin. Les matériaux durent, ont du charme. Ce qui attire rapidement mon regard, ce sont les tableaux accrochés aux murs. Les qualités et styles sont variés, ils font parti des seuls meubles à ne pas avoir été couverts. La poussière a pu en ternir l'éclat, mais pas au point de masquer leurs sujets.

- Le salon ; où j'accueillais d'éventuels visiteurs, discutais administration de la ville, tout ça. Ce tableau représente notre arrivée à Ordine. Regarde, il n'y avait que des tentes, on commençait à peine à bâtir nos maisons.


Je me contente d'hocher la tête, me rapproche de l'oeuvre en question. Il a indubitablement de la valeur, qu'il s'agisse du talent de l'artiste comme de l'histoire qu'il conte. Un visage en particulier m'interpelle. Avec un sourire en coin, je reconnais mon hôte, constate sans avoir à me tourner vers lui que les changements sont minimes. A nouveau, je me vois rappeler son âge, son statut. Que j'ai, somme toute, bel et bien accepté. Tout ça fait parti de son identité, de la personne qu'il est aujourd'hui. Quoi que contienne son passé, c'est son présent qui m'intéresse, que je partage à ses côtés. Je suis globalement en paix avec le reste, est décidé de ne plus me tracasser. Est-ce que ça fait de moi une mauvaise personne ? Peut-être. Je n'en ai rien à faire. Il y a déjà longtemps que je ne suis plus la gentille fille dont mon père espérait tant. Je ne suis plus à ça près. Sa voix me sort de mes pensées, je croise son regard, puis me reconcentre sur le tableau.

- Alexandre Chambovey qui guide le cheval, juste là. Son frère Antoine, derrières le cheval, qui s'assure que le tronc ne rencontre pas d'obstacle. Steve Granpré, Jacques Granpré et Louis Cambell qui aident au mur. Balthazar et Elijah Cambell étaient partis chasser ou cueillir des fruits, je ne sais plus. La femme de ce dernier qui cuisine. Et là, tout à droite du mur, c'est moi !

Les noms en question me sont familiers - et pas seulement parce qu'ils concernent l'histoire de la région, où que j'ai pu les voir ce soir. La plupart des descendants de ces hommes travaillent dans la fonction publique, s'ils ne sont pas eux-mêmes maires ou adjoints. Une véritable saga familiale. La scène est pittoresque, ne manque pas de faire sourire. J'ai du mal à imaginer de tels débuts, si modestes... La ville a perdu de son charme, quelque part. Un ordre trop systématique n'aide pas à mettre à l'aise. Pas moi, en tout cas. Je finis une nouvelle fois par inspecter ce visage que je connais si bien. Il est indéniablement plus jeune. Des cheveux plus longs, moins disciplinés, des vêtements plus pratiques et plus modestes et - pour une fois, autre chose que du noir. Je me retiens de le taquiner à ce sujet ; à grand-peine.

- Qui a peint le tableau ?

Une question, seulement : l'a-t-on prier d'apparaître sur la peinture ? A-t-il accepté de son plein grès ? J'hausse un sourcil, ne peut m'empêcher de trouver l'idée saugrenue. L'homme que je connais aurait-il été si sentimental ? Si... Je ne sais pas, investi dans le présent qu'il aurait choisi d'en laisser une trace ? Quitte à se mettre en danger, plus tard ? Est-ce pour cela que le tableau se trouve ici ? Caché à l'abri des regards ? Ou est-ce une commande ? Le mystère semble s'épaissir, je prend plaisir à l'imaginer alors, ne parviens pas à me sortir l'homme que je connais de la tête.

- Comment as-tu été amené à poser ?


Mi rieuse mi inquisitrice, je le dévisage avec un sourire.
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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeMar 16 Juil - 18:42
Escalier interminable


La lady détaille l'oeuvre, écoute mes explications avec un petit sourire. Visiblement, elle s'amuse bien devant ma représentation.

- Qui a peint le tableau ?

Je hausse vaguement les épaules, pas très enclin à aborder ce sujet-là avec elle. Mais déjà, d'autres questions la tourmentent et elle ne semble pas se préoccuper davantage de mon mutisme éclair :

- Comment as-tu été amené à poser ?

La situation l'amuse, mais elle me foudroie d'un regard inquisiteur. Eh bien quoi ? Tu compte me faire poser, Amanda ? L'idée m'arrache un sourire railleur. Si elle me le demandait, sans doute n'y verrais-je pas tant d'inconvénients. Peut-être même en tirerais-je de la fierté. Quant aux rares peintures de moi...

- À vrai dire, nous ne posions pas. C'est la fille des Cambell, trop jeune pour vraiment aider qui préférait s'essayer à l'art. Elle dessinait sur le vif puis, seulement, peignait. Elle me l'a offerte...

Je m'interromps, tente de faire passer cela pour la fin normale de ma phrase. Je ne tenais pas à lui avouer qu'elle avait fini dans mon pieu, la gorge ouverte. Trop entraînée par des sentiments qu'elle ne comprenait pas : la simple attirance de la souris face au serpent. Je me racle la gorge, ajoute :

- J'ai toujours refusé de la vendre aux maires d'Ordine. Va expliquer la ressemblance avec ton ancêtre qui de surcroît a le même prénom que toi.

Un demi-sourire mi-moqueur, mi-pensif, je la laisse embrasser une dernière fois la pièce du regard, ne juge pas nécessaire de lui montrer les autres tableaux. Je l'invite d'un signe à me suivre, vais directement en face, où deux portes se côtoient. J'ouvre la première. Une cuisine, une petite table en bois avec quatre chaises, un vieux fourneau en ferraille, diverses étagères fixées au mur. Quelques bocaux poussiéreux aux contenus douteux. Une ou deux herbes aromatiques pendent encore du plafond, dans un coin, où elles séchaient jadis. Maintenant, un coup de vent les ferait sans doute aussitôt tomber en poussière. Une ou deux porcelaines décorent un peu l'endroit, un vase aux plantes douteuses et noircies par le temps.

- La cuisine.

Je hausse les épaules, ne trouve rien de plus à ajouter. Je l'invite dans la pièce d'à côté, la salle de bain. Une vieille bassine rouillée, quelques étagères, des toilettes sèches. Rien d'impressionnant, je passe sans m'attarder. Nous montons les escaliers. Ce fut la montée la plus lente de ma vie. À chaque marche, mon coeur martelait -aurait martelé- dans ma poitrine. Je me raidis de pas en pas. Si l'étage du bas était parfait -trop parfait-, dans quel état avais-je laissé celui du haut ? Spectateur de tous mes caprices. Sans m'en rendre compte, mes doigts se resserrent légèrement sur la main de la lady, crispés.

En haut, deux portes. Une bibliothèque, vide. J'avais récupéré tous mes ouvrages en revenant dans la région et les avais déménagé dans le manoir. Je passe la pièce rapidement, ignore royalement un vieux fauteuil couvert d'un drap poussiéreux, unique meuble subsistant en dehors des étagères délaissées. À côté, ma chambre. Les dents serrés, mes doigts se crispent sur la poignée, je me fais violence pour l'actionner et pousser le battant.

Un vieux bureau poussiéreux, un lit défait. Je reste sur le seuil. Sait pertinemment qu'en s'approchant, on découvrirait le sang qui le macule encore. Les doigts toujours fermement serrés sur ceux de la lady, je tente de retenir sa curiosité. Sait pourtant que c'est sans doute la pièce la plus attendue - spectacle secret de ma personnalité d'autrefois, où aucun regard ne pénétrerait jamais, si ce n'est celui de mes victimes. Ou le sien.


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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeJeu 18 Juil - 23:30

Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons.

S'il y a quelque chose qui le met mal à l'aise, il n'en montre rien, son regard passant du tableau au mien. Je ne peux pas m'empêcher de l'imaginer dans cette autre époque, plus joyeux peut-être, en tout cas d'assez bonne humeur pour accepter qu'on fasse poser. Je ne vois pas l'homme que je connais aujourd'hui se soumettre aux ordres ou envies d'une autre personne, m'amuse de cette improbabilité. La chose a pourtant bien eu lieu, il y a des décennies de cela. Il hausse les épaules, ne semble pas, dans un premier temps, accorder d'importance particulière au peintre en question. Se souvient-il seulement de son nom ? Je ne serais en être sûre. Après tout, quand on vit si longtemps.. Je n'ai pas le temps de développer mes hypothèses, sa voix interrompt le cours de mes pensées.

- À vrai dire, nous ne posions pas. C'est la fille des Cambell, trop jeune pour vraiment aider qui préférait s'essayer à l'art. Elle dessinait sur le vif puis, seulement, peignait. Elle me l'a offerte...

J'hausse un sourcil, légèrement étonnée. Je n'avais, bêtement, pas imaginé qu'il puisse s'agir d'une femme. Je ne sais pas si les mœurs étaient plus relâchées ou si sa famille l'était. La peinture n'est en tout cas plus à la mode chez les jeunes filles. L'aquarelle lui est préférée, et de loin. J'hoche la tête, imagine mieux la scène. Oui, ça me semble déjà plus plausible. Sa phrase reste en suspens, il ne la reprend pas. Je penche la tête sur le côté, ne comprends pas son silence. Qui ne dure heureusement pas.

- J'ai toujours refusé de la vendre aux maires d'Ordine. Va expliquer la ressemblance avec ton ancêtre qui de surcroît a le même prénom que toi.


Je m'efforce de ne rien relever de son timing, de son recourt à l'humour, ressens un léger malaise. Que j'enfouis profondément. Ce n'est pas le moment - c'était une autre époque, après tout. Je déglutie, force un sourire. Ses mots concluent la fin de mon observation de la pièce. Nous en sortons et je laisse couler ce que j'ai bien pu imaginer percevoir. Ca n'a pas d'importance. Aucune. Je m'humecte les lèvres, me laisse guider. Nous ne marchons pas longtemps, nous dirigeons vers la porte d'en face. Qui se trouve être...

- La cuisine.

La pièce est plus petite que ce à quoi je m'attendais - sa taille n'est pourtant pas un problème. Il y a bien assez d'espace pour qu'une ou deux personnes puissent cuisiner sans trop se gêner, ce qui devait être le but. Je ne sais pas s'il en a vraiment profité, ne lui en trouvant pas d'utilisé directe. Dans tous les cas, il fallait bien maintenir les apparences. L'endroit a pu être habité à une période, ne cache pas les années d'abandon. Damon hausse les épaules, nous empruntons ensuite la porte attenante. Il s'agi d'une salle de bain. Le tour de la pièce est rapidement fait, nous en sortons donc, pour finalement passer à l'étage supérieur. Notre montée est plutôt lente, il y a quelque chose de presque palpable dans l'air. Le bras de mon guide est figé, tendu au possible. Je fronce les sourcils, incertaine quant au comportement à adopter. L'étage ne comporte que deux portes. La première mène sur une pièce vide. Ou plutôt, une suite d'étagères. Occupée, cette bibliothèque devait être ravissante. Notre rythme va en accélérant, je n'ai de choix que de le suivre, sourcils froncés. Je serre son bras, manque de trébucher avec mes inconfortables chaussures. Je masque mon trouble, m'inquiète légèrement. Pourquoi un tel état ? L'atmosphère détendue n'est plus, je le sens loin, très loin de moi, de notre présent. Il marque un temps d'arrêt devant la porte, semble torturé. Sa main se referme sur la poignet, l'actionne lentement. La mâchoire serrée, le regard froid, je suis tentée de faire quelque chose, n'importe quoi, pour me le ramener. L'opportunité ne se présente toutefois pas. Je ne suis pas sûre de vouloir voir ce qui le met dans ses états. Parviens à deviner bien assez de choses. Mon regard passe, ne s'attarde sur rien. Je me tourne vers Damon, et doucement, je porte une de ses mains à mes lèvres. Je cherche ses yeux bleus, demande dans un murmure :

- Damon ? Danse avec moi.

Je ne précise pas de lieu, ne le quitte pas du regard. Ma requête sort certainement de l'ordinaire ; je la crois nécessaire. Je ne peux le laisser se refermer, s'éloigner. Non. Pas maintenant. C'est une distraction comme un appel à l'aide. Ne me repousse pas à nouveau. Je suis là, je n'ai pas l'intention de m'en aller. Quoi qu'il ce soit passé dans cette maison. Toujours à l'entrée de son ancienne chambre, sa main dans la mienne, j'attends, l'angoisse remontant le long de ma colonne vertébrale.
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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeVen 19 Juil - 13:54
Dansons


Son regard passe, ne s'attarde pas. Un rapide coup d'oeil des lieux, et déjà, elle se retourne vers moi. Lentement, elle porte ma main à ses lèvres, y dépose un baiser. Je frémis, réapprends à respirer, me détends presque instantanément sous ses pupilles.

- Damon ? Danse avec moi.

Un simple murmure. Aucun de nous deux ne cille, accroché au regard de l'autre. Je frémis, caresse le dos de sa main du pouce. Je jette un dernier regard à la pièce, recule d'un pas pour en refermer la porte. Décide qu'elle n'en vaut pas la peine. Suis bien trop soulagé de voir son manque de réaction et sa volonté de se rapprocher. Je lève nos mains devant nous pour la guider, l'invite d'un sourire :

- Milady...

Sans m'en départir, je m'approche légèrement, passe un bras autour de sa taille, glisse mes doigts sur le délicat tissu de sa robe. Sans la lâcher des yeux, un petit sourire en coin se dessine et je l'attire contre moi, franchit la distance qui sépare encore nos corps. Proches, trop proches. Pas assez pour se toucher, cependant. Après une seconde, un instant d'éternité, accroché à son regard, je me lance, guide nos pas. L'absence de musique rend la scène presque risible, et pourtant... seul son regard m'importe.

Lentement, pas après pas, je la guide dans la bibliothèque, certainement la pièce la moins encombrée et sans doute celle où je me sens le plus à l'aise. Je ne la quitte pas des yeux. Sa main serrée dans la mienne, il me semble que la distance qui nous sépare se réduit peu à peu. Nos souffles se croisent. Ma main glisse doucement un peu plus bas, se loge au creux de ses reins, la maintiens fermement contre moi. Il me semble impossible de me rapprocher davantage. Mon nez frôle ses cheveux. Je respire son odeur. M'y perds. M'y oublie. Plus rien n'existe. A part elle.



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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Juil - 15:31

Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons.

L'atmosphère change, se charge et sous mon regard, le voilà qui change. Sa posture se modifie, je le sens moins tendu. Son pouce effleure ma main, nous restons immobiles, pris dans l'instant. Son regard se porte une nouvelle fois vers la pièce à laquelle je tourne le dos. Il me revient vite, la porte est fermée, nous nous en éloignons, main dans la main. La tension dans l'air se dissipe légèrement. Il reprend les rênes, surélève légèrement ma main et, en souriant, m'invite à son tour ;

- Milady...

Mon sourire fait écho au sien, il s'approche, me fait perdre les mots et le souffle. Le temps perds en consistance, tout comme le reste. Il n'y a que ce moment, mon cœur qui bat, l'intensité de ses yeux, son visage qui me regarde dans la pénombre de la nuit, seuls, dans cette ancienne bâtisse qui grince et respire. Son bras retrouve ma taille, nous nous rapprochons. Je ne le quitte pas des yeux, le dévore peut-être même un peu. Plus proches que la convention ne l'exige, nous commençons à évoluer en silence. Pas besoin d'autre musique que nos souffles, nos pas sur le vieux parquet. Excellent danseur, il me guide sans faux pas, nous nous déplaçons doucement sur un rythme silencieux que nous respectons pourtant à la perfection, quittons l'espace limité du couloir pour la bibliothèque. Le haut-de-forme me tombe dans les yeux,je m'en débarrasse d'un mouvement de tête. Pour une fois, je ne maudis pas mes chaussures, apprécie les centimètres supplémentaires qu'elles m'offrent. Ma main dans la sienne, nous tournons et dansons. Le cœur au bord des lèvres, je n'ai d'yeux que pour lui. Nous nous rapprochons imperceptiblement, supprimons la dernière distance qui nous séparait. Mon bras remonte, effleure presque sa nuque. Nous respirons le même air, restons ainsi, trop proches pour danser correctement. La mesure ralentie, nous suivons une autre mélodie, son nez se pose légèrement contre le sommet de mon crâne, je ne retiens pas un sourire, apprécie le changement. Quelque part, nous revenons aux origines de la soirée, réécrivons la nuit. Il y a quelque chose d'ironique, peut-être, à fuir un bal pour danser ici, dans l'ombre du temps, sans musique ni foule. C'est pour moi un formidable cadeau, un instant des plus précieux. Je pose ma tête contre son épaule, pose son autre main sur ma hanche, pour mettre mes mains autour de son cou. Nous bougeons encore, nos mouvements se faisant plus limités dans l'espace, ayant moins d'ampleur. Sa proximité accélère les battements de mon cœur et, souriant contre le tissu de sa chemise, je me laisse aller, le laisse guider cette danse étrange, douce, qui n'appartient qu'à nous. J'ai envie que rien ne s'arrête jamais, de rester ainsi, tout contre lui. Le moment se passe de mots, se passe de tout, sauf de nous.

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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeLun 22 Juil - 23:07
Fauteuil miteux


Mon vieux haut-de-forme lui tombe sur les yeux ; la Lady s'en débarrasse d'un coup de tête. Je lui fais une moue mi-amusée, mi-vexée, ne peut finalement pas retenir un sourire moqueur. Ses yeux dans les miens, les miens dans les siens, nous évoluons en silence. Conscients d'une musique imperceptible que seuls nos pas rythment ; pourtant parfaitement synchrones. Plus rien n'existe. Ni la vieille bâtisse, ni les souvenirs. Seulement elle. Juste elle. Rien qu'elle. Elle tout entière. Je me perds dans son regard, y perd mon coeur, mon souffle, mes moyens. Ses doigts remontent légèrement, effleurent ma nuque. Je frémis ; nous nous rapprochons encore. Défions les convenances. Partageons notre air ; en manquons pourtant tous les deux. Trop absorbé par l'autre. Notre rythme ralentis. Nous perdons le compte de nos pas. De danse, nous passons bientôt à un genre de balancement presque monotone. Lent, régulier. Et nous nous dévorons en silence.

Je respire son odeur, effleure son front. Enivre mes sens de sa présence. La respire tout entière pour mieux la garder. La conserver en mémoire. Ou mieux, à mes côtés. Lentement, elle pose sa tête contre mon épaule. Je soupire de satisfaction, de bien-être, de contentement. Désire ne jamais la lâcher. Elle pose ma main sur sa hanche, quitte mes doigts pour rejoindre ma nuque. Ses mains se glissent autour de mon cou, s'y accrochent, s'y pendent, m'enlacent. Je perds mon souffle. Brûle tout entier de la garder à jamais contre moi. Presque contre mon coeur. Ce coeur à qui elle réapprend à battre. Imperceptiblement pourtant.

Nos mouvements se font de plus en plus limités, manquent d'ampleur et de beauté. Ils n'en ont pas la prétention ; désirent seulement nous appartenir. Elle s'abandonne contre moi, me laisse doucement la bercer ; car finalement, c'est bien de cela qu'il s'agit. Elle sourit contre mon torse, je m'oublie.

Je ne sais combien de temps nous passons ainsi, enlacés, à osciller lentement d'un côté et de l'autre. Je ne sais s'il est possible que je fatigue, ou si je sens la sienne. Toujours est-il que, pas après pas, je l'entraîne vers le vieux fauteuil. Je finis par nous y glisser doucement, sans la lâcher. Heureusement, le fauteuil est large, nous parvenons à y prendre place tous les deux sans nous lâcher -et sans s'écraser. Je ne dis rien, n'ose pas gâcher l'instant. Sa tête toujours contre moi, je la laisse s'appuyer contre mon épaule, mon torse, moi tout entier. Je ferme les yeux, respire encore son odeur, le nez dans ses cheveux. Plus rien n'existe. Juste nous deux. Et ce fauteuil miteux.


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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeMar 23 Juil - 13:50

Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons.

J'apprécie notre liberté, respire à mon aise. Profite de notre proximité, de la douceur du moment. Sans angoisses, sans troubles. Simplement bien, contre lui. Nous bougeons peu, ne nous lâchons pas. Il y a quelque chose d'incroyablement apaisement à nos légères ondulations, nous tanguons lentement dans le silence de la pièce vide. Je réalise que, quelles que soient les circonstances, Damon parvient toujours, d'une façon ou d'une autre, à me redonner le sourire. Me donner l'impression d'être en sécurité, d'avoir de l'importance - c'est la seule validation qu'il me faut, deviner le reflet de mon sourire dans ses yeux, y déceler de la joie, de la malice. Ma joue contre son épaule, nous nous laissons porter, oublions obligations, couvre-feux, même le temps qui doit pourtant passer. Rien ne vient nous enfermer, nous oppresser. Il n'y a que nous, que ce moment auquel nous nous accrochons.
Damon recommence finalement, après de courtes heures ou bien de longues minutes à nous guider, et, une oscillation après l'autre, nous atteignons le fauteuil. Il nous y dépose en douceur, sans me déplacer. De la poussière s'élève et retombe autour de nous. Tout contre lui, je ferme les yeux, me baigne dans son odeur, soupire de satisfaction. Si le temps ne devait plus jamais avoir d'emprise sur moi - si je pouvais rester là, simplement... J'enfouie davantage ma tête contre lui, écarte d'un mouvement les mèches de cheveux qui me retombent dans les yeux. Je commence doucement à fatiguer - les émotions de la journée comme la douleur de mes pieds me retombant sur les épaules. Je n'en montre rien, profite sans parler. Que le présent me semble beau et tendre. Heureux.
Dans une autre vie, nous porterions des tenues similaires pour une toute autre occasion, promettraient de nous rester fidèles, de veiller l'un sur l'autre. Je sourie à l'idée, me trouve bien ingrate pour demander plus - alors que dans l'immédiat, je possède tout ce que je pourrai bien désirer. Damon a mes côtés, l'un contre l'autre, cela me va parfaitement. Mes respirations se font plus espacées, plus lentes. J'ai conscience de commencer à m'endormir, ne lutte d'abord pas. Mais l'inquiétude est là, quelque part. Et me rappelle que la nuit, que mon temps ne m'appartient pas. Je me mords la lèvre, me refuse à m'extraire de ses bras. Je n'en ai ni l'envie ni la volonté.. Et pourtant, il le faudra. J'imagine qu'il en est lui aussi conscient. Garde encore un peu ma tête contre lui, savourant les secondes. Sans bouger, je soupire finalement.

- Damon ?

Je grimace en prononçant son nom, me montre réticente à aller jusqu'au bout de mon idée.

- Je vais devoir rentrer.


Je ne bouge toutefois pas - pas encore. Tout vient déjà si vite... Je ne connais pas l'heure, l'imagine déjà tardive. Et si l'on me cherchait déjà, là-bas ?
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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Juil - 21:20
Reprendre sa vie


Elle ferme les yeux. Se laisse aller contre moi. Soupire de satisfaction. Un sourire vague se dessine sur mes traits, je savoure l'instant, le grave dans ma mémoire. Je prie pour ne jamais oublier. Surtout pas la sérénité que je ressens, là, tout de suite, à ses côtés. Elle se blottit davantage contre moi, repousse les cheveux qui lui tombent dans les yeux. Je caresse doucement sa hanche d'un pouce distrait, laisse sa respiration se ralentir petit à petit. En silence, sans un geste de plus que ce simple aller-retour d'un pouce, je la laisse s'assoupir. Je pourrais presque moi aussi m'y laisser aller, tant cet instant m'apaise, me calme, me rassérène. Je perds le fil de mes songes, perds la notion du temps. Sa voix me sort de ma léthargie :

- Damon ?

Elle grimace. Ne bouge pas. Je l'écoute, attends qu'elle continue.

- Je vais devoir rentrer.

Mon coeur se serre, ma sérénité s'écroule. Je n'en laisse rien paraître, aurait préféré ne jamais être rappelé à l'ordre. La vie me rattrape, me cloue au sol. Je ferme les yeux. Serre mes paupières tellement fort, que, peut-être, je me réveillerai de ce mauvais rêve. Ce n'en est pas un. Elle doit réellement rentrer, reprendre le cours de sa vie. Et me laisser mourir à nouveau. Ne plus exister. Tuer l'ennui de mornes journées trop monotones.

Je soupire lentement, me fais une raison. Je ne serai pas celui qui l'empêcherai de vivre. Ne l'enlèverai jamais aux siens. Quelque part, j'ai terriblement conscience que nous ne sommes simplement pas faits pour vivre ces instants-là ensembles. Que nous ne serons toujours que trop vite rattrapés par nos différences. Mais je me refuse à lui en tenir rigueur. Ne peux simplement pas choisir pour elle. Me refuse à lui ôter son libre-arbitre.

Lentement, je me relève, me libère de son étreinte pour lui proposer ma main et l'aider à se remettre debout. Je lui offre un petit sourire pour faire bonne impression ; le goût n'y est plus. Amer, je l'invite à me mettre en pièces.


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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeSam 27 Juil - 0:25

Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons.

Je le sens qui se crispe, baisse les yeux et grimace en silence. La chose ne me fait pas non plus plaisir, loin de là.. Mais il faut bien que l'on de nous se montre raisonnable, quand bien même je m'en brise le cœur. Je ne veux pas y retourner. Donnerais tout pour ne pas avoir à le faire. Je retiens un soupir, ne bouge toujours pas. Je ne fais aucun mouvement, respire à peine. Damon accepte lentement l'idée, vient lui aussi à la réalisation que, pour ce soir, tout est fini. Nous allons nous séparer, nous dire au revoir. Je ne sais pas quand nous nous reverrons, ne suis pas en état de faire de promesses. Et pourtant... Ce que j'aimerai le retrouver, en rentrant, me blottir à nouveau contre lui, oublier le reste du monde... Ce n'est pas possible, pour l'heure. Je ronge mon frein, songe à une autre soirée en sa compagnie... Un soupir lui échappe, il se libère de mon étreinte, se relève, me tend une main, un petit sourire, peu convainquant, aux lèvres. Une idée germe en moi, je me rebelle contre les principes qui m'ont vu naître, me maudis d'y penser, me maudis de ne pas oser la vocaliser. Je prend sa main, légèrement mal à l'aise. Je me mords la lèvre, me met debout grâce à son aide. Je ne le lâche pas, suis hantée par cette fameuse idée. Je ne peux pas le quitter, pas comme ça... M'endormir entre ses bras est plus que tentant. Je cherche son regard, tire légèrement sur son bras. S'il baisse la tête, ma main retrouve doucement sa joue. Une boule dans la gorge, je tremble par avance, rencontre finalement son regard. Ce qui suffit à me donner un peu de force, me conforte dans mon projet. Déterminée, je finis, enfin, par lui proposer :

- Damon ? Je.. Disons. Et si on se rencontrait, par le plus grand des hasards, dans une heure, grâce à une fenêtre laissée, par erreur, sûrement, ouverte ?

Ma main quitte son visage, doucement. N'ose pas s'attarder. Elle pend à mes côtés, sans vie, dans l'attente. Je suis particulièrement gênée, baisse les yeux sur nos mains entrelacées, espère pour le mieux. Je ne suis pas dupe, il n'a, tout comme moi, pas envie de laisser tomber, de s'éloigner. Alors, peut-être que.. Peut-être qu'il acceptera. Peut-être qu'il abandonnera le reste du monde pour quelques heures à mes côtés. Je n'ai rien d'autre que du temps à proposer, le fais tout de même. Je me sens ridicule, ai dans l'idée qu'il a certainement bien mieux à faire, rencontre - par erreur, tiens - ses yeux, le souffle court, une légère rougeur sur les joues. Se rencontrer par hasard est une chose, se donner rendez-vous en plein milieu de la nuit, dans ma chambre, une autre. Mais c'est Damon. Et ma requête, en lui, a un sens. Je lui tends plus que ma main, un bout de mon cœur, aussi, dans l'idée folle qu'il puisse le ramasser.

.N'E.
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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeSam 27 Juil - 17:49
Rendez-vous


La lady se mord la lèvre, pense visiblement à quelque chose. Malgré tout, ses doigts trouvent les miens, et je l'aide à se relever. Aucun de nous deux ne tente de lâcher l'autre ; je le prends comme bon signe. Un sourire amer sur mes lèvres, elle cherche mon regard, tire sur mon bras. Mes yeux, eux, gagnent le sol. Ses doigts glissent sur ma joue, m'obligent à relever la tête. Enfin je croise son regard. Je frémis. Elle prend la parole :

- Damon ? Je.. Disons. Et si on se rencontrait, par le plus grand des hasards, dans une heure, grâce à une fenêtre laissée, par erreur sûrement, ouverte ?

Sa main quitte mon visage. Je frissonne, fronce les sourcils une seconde, retient un sourire, hésite sur la réaction à avoir. Serait-il incorrect d'afficher une certaine joie, un soulagement ? C'est pourtant bien ce que je ressens. Ses yeux se baissent sur nos mains, ses joues sont rosées, l'idée la met mal à l'aise. Pas moi. Je me sens pousser des ailes, mon coeur me fait mal dans ma poitrine. Je serre ses doigts, tente de retrouver ses yeux. Je lui offre un demi-sourire, le regard soudain plus lumineux. L'idée qu'elle m'invite ainsi à la rejoindre me comble d'allégresse. Mon coeur bat la chamade dans ma poitrine. Le souffle court d'impatience, je tente une réponse tout aussi évasive que sa proposition :

- Alors sans doute qu'un corbeau un peu distrait se poserait sur le rebord, avec un timing parfait. Je presse ses doigts, lui souris. Je te raccompagne jusqu'à la Salle Cristalline, tout de même ?

Je lui offre un sourire, l'invite à me suivre, ses doigts toujours entrelacés aux miens.


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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeDim 28 Juil - 1:35

Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons.

Sa réaction ne se fait pas spécialement attendre, je sens presque son humeur changer, vois en tout cas ses doigts resserrer les miens. Je retiens un soupir, soulagée - ma proposition semble même lui faire plaisir, j'ai l'audace de m'imaginer le rendre heureux, ne serait-ce qu'un instant. Un demi-sourire vient à étirer ses traits et j'en perds un instant le souffle, joyeuse à mon tour, l'angoisse envolée. Il ne m'a pas répondue que, déjà, je connais sa réponse. Je me félicite d'avoir osé, rencontre son regard, bien plus pétillant. La perspective de le retrouver fait battre mon cœur plus fort, je ne peux retenir un sourire.

- Alors sans doute qu'un corbeau un peu distrait se poserait sur le rebord, avec un timing parfait. Je te raccompagne jusqu'à la Salle Cristalline, tout de même ?

Je ne demande pas mieux que de le croire et le suivre, hoche la tête, sa main toujours dans la mienne. Oui, il me faut rentrer - mais pas être seule. Je n'ai aucun mal à lui faire conscience, le devine même en avance, arrivé avant moi, à m'attendre.

- Ce n'est pas de refus..
J'ajoute dans un sourire : Je compte sur toi pour être à l'heure..

Cette pensée me réconforte, chasse toute la mélancolie qui avait pu m'étreindre. Notre temps ensemble ne touche pas à sa fin, le contexte change juste - nous nous quittons pour nous retrouver un peu plus tard. Nous quittons la pièce, puis la maison. Sans véritablement nous presser. Nous marchons simplement et je tâche, en repassant par le porche de la demeure, de me souvenir de chacun des instants passés, de ma première pensée, en la découvrant. La présence de Damon a véritablement transformée ma soirée, l'a rendue bien plus belle et mémorable. Mes pieds ne me font plus aussi mal, je supporte mes chaussures en silence et sans m'en plaindre. Il y a toujours dans l'air un je-ne-sais-quoi de spécial qui me réchauffe le cœur. Je regarde une dernière fois la bâtisse et le décor qui l'entoure, la végétation qui reprend ses droits, me trouve, chose inédite, plus heureuse en la quittant - une chose que je n'imaginais pas possible.

.N'E.
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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeLun 29 Juil - 17:09
Corbeau


Elle hoche la tête, me laisse l'emmener.

- Ce n'est pas de refus... Je compte sur toi pour être à l'heure...

Un sourire mi-amusé, mi-moqueur. Moi, être en retard pour pareille occasion ? C'est mal me connaître. Je retiens une remarque, me contente de secouer la tête. Nous quittons la pièce, redescendons. Finalement, le malaise a fait place à l'allégresse. Je suis heureux de cette proposition ; m'en satisfait entièrement. Je me trouve même impatient, le souvenir d'une autre nuit en tête, trouve pourtant celle-ci bien différente. Le chemin se fait en silence. Avec le secret d'un rendez-vous nocturne au bord des lèvres, nous nous séparons en retrouvant les mondanités. Je lui souris lorsqu'elle s'éloigne. La laisse aller apaiser les craintes de son Père pendant que, perfides, nous avons déjà prévu de réitérer. Aucune convenance, aucune éducation ne saura nous séparer ce soir. Dans le silence de la vieille bâtisse, nous nous sommes donné rendez-vous.

Aussitôt la Lady ramenée auprès des siens, je m'éclipse, laisse les mondanités derrière moi. Elles ne m'intéressent pas davantage, j'y ai trouvé bien plus que ce que j'espérais. Je me détourne, m'engouffre dans une ruelle déserte, et dans un bruissement d'ailes, le corbeau de la-dite fenêtre s'envole, impatient et fébrile. Dans un croassement somme toute moqueur, je survole de loin les badauds, repère Amanda du coin de l'oeil. Et puis je m'enfonce dans la nuit, disparais pour mieux la retrouver - dans une heure.

Une heure, dans ma vie de vampire, ne m'a jamais parue aussi longue. Pourtant, c'est bien ennuyé que j'attends, impatient, survole régulièrement le domaine Warren en attendant l'heure du rendez-vous. Me perchant tantôt dans un arbre, tantôt sur le toit, je m'impatiente, m'agite. M’époumone en silence contre la lenteur des humains, d'un croassement railleur. Enfin, la fenêtre s'ouvre. Je ronge mon frein, trouve inconvenable de lui foncer dessus ; attends qu'elle s'écarte. Puis, enfin, dans un silence parfait, je rase le sol pour monter en chandelle jusqu'à sa fenêtre ; histoire que, si elle s'attendait à me voir en fixant le ciel, je puisse la prendre légèrement au dépourvu. Dans un bruissement d'ailes, je me pose sur le rebords, penche la tête sur le côté, attire son attention d'un croassement. Si j'aurais très bien pu entrer, je trouve inconvenu de m'y essayer sans invitation, préfère offrir le soin à la Lady de me laisser là... ou pas.




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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeMar 30 Juil - 0:48

Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons.

Nous marchons ensemble sans parler, satisfaits, sinon sereins. Notre trajet me semble bien court - le temps glisse sur moi, me rapproche sans le savoir d'une entrevue qui ne devrait pas être, d'un murmure. Nous nous séparons après un sourire devant la salle cristalline et, sans perdre de temps, je trouve une chaise vide dans un angle, a peu près cachée des regards. J'y prends une expression lasse, regarde distraitement les quelques courageux qui dansent encore. L'endroit a tout de même désemplit, il y est plus aisé de respirer. Pas que je souhaite m'attarder. Une exclamation manque de me faire sursauter ; comme prévu, mon paternel vient de me retrouver, commence un sermon sans fin. Etais-je en train de me cacher ? J'allais le rendre fou, à disparaître sans arrêt. Je tais le sourire qui menace de déborder, les vérités que je conserve pour moi. S'il savait seulement que j'ai non seulement quitté la salle, mais même été dans la maison d'un homme qu'il ne connaît pas... Et que ce dernier doit me rejoindre dans ce qui me paraît être une poignée de minutes. Mon père s'attire quelques regards, baisse d'un ton avant d'arrêter-là ses ruminations. Il devrait savoir, depuis le temps, qu'hocher la tête en silence ne veut pas dire que mon comportement va changer ; peut-être même au contraire. Des dizaines de mains serrées plus tard, nous pouvons prendre le chemin du retour. Il me pose des questions, tient à me résumer en détail sa soirée - les rencontres effectuées. C'est grâce à ce genre d'habitudes que je me trouve parfois au courant de la politique de la région. La chose ne me déplaît pas spécialement, ne m'apporte rien non plus. Je l'écoute distraitement, sans jamais l'interrompre, l'esprit ailleurs. Les minutes ne passent pas assez vite - s'écoulent tout de même à une vitesse ahurissante.
Je ne compte plus le temps qui passe, me laisse porter. Je ne suis pas assez rapidement seule à mon goût, ne m'attarde pas dans la salle de bain, prend juste le temps de me laver et d'enfiler ma chemise de nuit - profitant de marcher pieds nus. Je range mes chaussures, leur lâche au passage un regard mauvais, me frictionne rapidement les pieds avant de, finalement, regagner ma chambre, comme une boule au ventre. J'angoisse et m'impatiente en même temps, me laisse tomber sur mon lit, une brosse à cheveux en main. Je m'acharne sur les mèches rebelles, regarde l'heure avant de sursauter ; je serai presque en retard. Je vais de suite ouvrir la fenêtre, abandonne ma brosse sur ma commode et regarde le ciel un instant. Une part de moi redoute sa venue - s'inquiète qu'il ne vienne pas. Je me mords la lèvre, joue nerveusement avec les plis de mon vêtement, manque de sursauter en le découvrant sur le rebord de la fenêtre, ne l'ayant pas vu ni entendu approcher. Un sourire éclot naturellement sur mes lèvres et je tâche de me détendre, rassurée de le voir. Je couve des yeux ses plumes sombres, et, les mains sur les joues, les coudes posés contre le cadre de la fenêtre, je murmure :

- Pile à l'heure..

Je me déplace ensuite légèrement, histoire de lui laisser la place de me rejoindre de l'autre côté - je ne vais tout de même pas le laisser dehors - je commence de plus à frissonner sous la brise nocturne. Je désigne la chambre de la tête, ajoute :

- Après toi..

Je ne retiens pas la joie qui éclaire mon regard, respire à nouveau. C'est fou comme sa vue parvient à me faire oublier l'heure précédente, mon attente et ennui, mes inquiétudes. C'est comme si nous venions tout juste de nous quitter - est-ce seulement le cas ?, comme si nous avions dansé il y a quelques instants à peine. Tout est pourtant changé, ou presque. Ce n'est plus la même pièce, plus vraiment le même jour, je ne porte plus la même tenue, il est encore, pour l'heure, corbeau. Je me languis de ses yeux, de ses bras, trouve ma chambre plus accueillante avec lui dedans - il me tarde qu'il m'y rejoigne... Il est si proche, me paraît encore si loin.. Une fenêtre ou presque nous sépare, quelques centimètres tout au plus. Et pourtant ! Le vent joue avec ses plumes, qui me tentent et me narguent de tout leurs reflets.

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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeDim 4 Aoû - 17:31
Programme


La Lady manque de sursauter en me voyant, m'offre aussitôt un sourire, la tête appuyée sur ses mains, coudes contre le cadrant de la fenêtre.

- Pile à l'heure... Après toi.

Elle s'écarte, désigne la chambre d'un signe de tête. Je croasse, railleur ; garde cette remarque moqueuse sans mots compréhensibles. Elle s'est changée, arbore une simple chemise de nuit. Tenue que je lui avait déjà connue, une autre nuit, mais qui me fait désormais un tout autre effet. Ce n'est plus l'inquiétude de la voir cauchemarder, c'est... bien plus léger, bien plus agréable. Je lui aurais souris si mon bec n'avait pas été aussi incompétent. Mes yeux se contentent de la couver un instant, puis je m'engouffre dans la chambre d'un battement d'aile. Alors qu'elle se penche pour refermer la fenêtre, je prends forme humaine juste derrière elle, si proche que, d'un pas en arrière, son dos rencontrerait mon torse. Et je me garde bien de lui annoncer ma présence, ma position, attends simplement qu'elle se redresse. Et qu'elle recule ou se retourne, la situation serait fortement appréciée. Pour ma part, j'arbore toujours ma chemise et mon veston ; la veste s'était perdue quelque part pendant ma longue attente. Le noeud de papillon était défait, un ou deux boutons également.

Lorsqu'enfin ses yeux croisent les miens, s'étant retournée, frôlant mon corps au passage, je lui offre un demi sourire moqueur. Une douzaine de centimètres à peine séparent nos visages. Nos souffles se mêlent presque. L'oeil brillant, mi-malicieux, mi-heureux, je lui demande, appuyant volontairement quelques mots qui faisaient référence à une autre nuit :

- Alors ? Qu'as-tu prévu de faire du méchant vampire qui a dû te rejoindre en un lieu si... Je fais mine de chercher le mot, puis le murmure lentement d'un ton moqueur, la voix légèrement rauque, de désir sans doute : ...indécent ?

Je ne quitte pas ses yeux, soutiens son regard avec une certaine insolence. Tout ce qu'elle me proposera sera bon à prendre... tant qu'elle en fait partie. Elle est l'unique préoccupation de cette nuit.



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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Aoû - 23:24

Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons.

Le bel oiseau quitte son perchoir pour gagner ma chambre, je décide après quoi de fermer la fenêtre, le vent frais me faisant frissonner, enfermant par la même occasion mon ami avec moi. Je regarde un instant le ciel, le sourire aux lèvres. Oui, qu'il est bon de l'avoir à mes côtés. Je me retourne, m'arrête en plein mouvement, lui rentrant presque dedans. Je secoue la tête avec le sourire, redécouvre son regard et son expression moqueuse. Je reste immobile, profite simplement de sa présence, de l'instant. Il n'y a pas si longtemps, je me languissais de lui avant même de l'avoir quitté, ne savait pas quand il me serait possible de le revoir. Nous étions tout deux pressés par le temps, nos humeurs mises à mal. Je souffrais par avance, et.. lui aussi, certainement. Et le voilà, une heure plus tard. Nous voilà, simplement face à face, très proches, mes yeux levés vers les siens.

- Alors ? Qu'as-tu prévu de faire du méchant vampire qui a dû te rejoindre en un lieu si ...indécent ?

J'hausse un sourcil, me rapproche d'un demi pas, le cœur un peu plus rapide, les joues rosées - c'est fou ce que sa voix a le don de me gêner et de me donner des ailes à la fois. Je note distraitement l'emploi du verbe, m'en sens.. puissante, peut-être, assez pour convoquer le vampire en question au milieu de la nuit, en plein cœur de mon foyer, jusque dans ma chambre. Nous nous souvenons tout deux d'autres jours, d'une autre nuit, même. Le méchant vampire... Une de nos frasques, la première, même, si mes souvenirs sont exacts. Je devrai être fatiguée, mon cerveau va à cent à l'heure, s'emballe seul, le fil de mes pensées étant presque trop rapide pour me permettre d'en suivre tout les tenants et aboutissants. C'est fou comme notre relation a évolué.. Le temps a, cette fois, clairement joué en notre faveur. Je tâche d'enregistrer les différentes teintes de bleus de ses yeux, la position de ses cheveux, la façon dont sa chemise est légèrement défaite.. - tout semble m'inviter, me pousser au premier pas, à l'action, y compris ses mots. Je me surélève de quelques centimètres et, sur la pointe des pieds, passe mes bras autour de son cou. J'effleure sa joue d'une main, tendrement, un sourire dans le regard. Que j'aime ces moments.

- N'a-t-il pas été sage, ce vampire ?

Je le taquine, entre dans son jeu. Le voilà parfaitement à l'heure, pour l'instant encore incroyablement décent, justement, a ceci près que sa tenue est certainement trop relâchée, pas assez soignée, ou, plus grave encore, du lieu en question, et de ma tenue à moi. Ce n'est toutefois pas la première fois et je ne trouve plus a en avoir honte. Si la chose ne m'est pas pour autant naturelle, je commence doucement à être à l'aise, suis encore bien assez vêtue et pudique à mon goût. Son choix de mots me ferait presque rire, et c'est de bon cœur que je pose brièvement mes lèvres contre les siennes, avant d'ajouter, presque en murmurant ;

- Il faudrait peut-être verrouiller la porte... Sait-on jamais, si le vampire en question a la fantaisie de s'enfuir..

Ce n'est qu'un prétexte, que le rappel que la porte n'est que poussée ; je ne souhaite pas refaire les mêmes erreurs, préfère présenter une porte fermée à quiconque aurait dans l'envie d'entrer. J'ai bien assez donné de ma personne, me réserve ce temps. Nous offre cette nuit. Je ferme les yeux, l'embrasse plus franchement, ne fais pas un mouvement vers la porte ou le lit, souris légèrement contre ses lèvres, heureuse.
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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Aoû - 20:56
Méchant Vampire


Elle hausse un sourcil, franchit le demi pas qui nous sépare encore. Je l'observe, la défie silencieusement d'agir, lui laisse le libre arbitre. Elle ne me quitte pas des yeux, me dévisage tranquillement, sereinement, sans se cacher, les joues légèrement rosées. Après une éternité, elle se redresse sur la point des pieds, passe ses bras autour de mon cou, effleure ma joue d'une main. Je frémis, cherche mon air en entrouvrant les lèvres.

- N'a-t-il pas été sage, ce vampire ?

Un demi-sourire pour toute réponse. Elle pose ses lèvres sur les miennes, me coupe le souffle et le coeur. Elle murmure :

- Il faudrait peut-être verrouiller la porte... Sait-on jamais, si le vampire en question a la fantaisie de s'enfuir...

Cette fois, le sourire est franc, mais aucun de nous deux n'esquisse un geste. Nous savons pertinemment qu'aucun des verrous de cette maison me retiendrait réellement ; savons que ce n'est pas de sortir qu'on empêche, mais d'entrer. L'idée d'en tirer le verrou avant même de risquer une irruption me fait sourire, fait battre mon coeur ; j'ai dans l'idée folle qu'elle tente de me garder jalousement auprès d'elle. Elle ferme les yeux, m'embrasse à nouveau, un sourire sur les lèvres. Cette fois, je m'applique à la dévorer doucement, taquine ses lèvres avec un sourire moqueur. Je m'écarte à peine pour murmurer :

- Le vampire a été très méchant, comme d'habitude. Tu devrais sans doute le punir, avant qu'il ne recommence. Un petit sourire coquin et j'ajoute, tente de rendre le sous-entendu plus léger : J'ai dans l'idée de l'envoyer se coucher sans dessert.

Je souris, parle bien d'elle. Je happe pourtant ses lèvres, tiraille l'inférieure avec un sourire. Mes mains se glissent sur ses hanches, la poussent doucement en direction de la porte tandis que mon baiser se fait plus franc. Son dos rencontre le bois ; mes lèvres dérivent sur sa mâchoire. D'une main, je tire le verrou, ma bouche glisse contre son oreille, ma lèvre l'effleure doucement avant de murmurer :

- Et voilà, le vampire est tout à toi.

Je souris, glisse ma bouche dans son cou, le parcourt de baisers dans l'attente de ma sentence, mes mains caressant lentement ses hanches.


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Amanda Warren
Amanda Warren

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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Aoû - 15:32

Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons.

Ses lèvres se joignent aux miennes et je le sens sourire. Le cœur plus léger, je m'abandonne contre lui, mes pieds regagnent le sol et il se penche légèrement pour compenser. Le voilà déjà qui prend les devants et me dévore lentement, sans pourtant perdre de temps. Mes mains en profitent pour s'égarer dans ses cheveux, dont la teinte me fait penser à une certaine plume de corbeau que j'ai un jour trouvée et, depuis, soigneusement conservée. Mes doigts se perdent dans les mèches et j'ouvre les yeux pour le couver du regard, mémorise ses traits, détendus, rieurs. L'image m'est chère, tout comme l'homme entre mes bras. Ce dernier met fin à notre baiser, juste assez pour pouvoir murmurer :

- Le vampire a été très méchant, comme d'habitude. Tu devrais sans doute le punir, avant qu'il ne recommence. J'ai dans l'idée de l'envoyer se coucher sans dessert.

Son regard croise le mien, j'hausse les sourcils, ayant du mal à conserver une expression neutre, un sourire caché sur les coins de la bouche et ses lèvres retrouvent déjà leur place. Il m'attire davantage contre lui, ses mains gagnant mes hanches. Mon cœur bat plus fort tandis que, les yeux fermés, je nous sens tourner. Il me fait avancer à reculons, doucement - jusqu'à ce que la-dite porte soit contre mon dos. Là, sa bouche glisse, quitte mes lèvres pour s'aventurer plus bas, commence par ma mâchoire. Je soupire, retiens un frémissement, les mains bloquées dans sa nuque. Un bruit familier m'apprend que le loquet est tiré? Nous voilà seuls, en sécurité, ensembles. Une légère angoisse, dont je n'avais pas conscience, s'envole et je reprends ma respiration, tâche de maîtriser mon pouls malgré ses taquineries.

- Et voilà, le vampire est tout à toi.

Je ne retiens pas un sourire, ferme les yeux pour mieux sentir ses lèvres contre mon cou. Ses mains pressent légèrement mes hanches et je frisonne contre la porte, ouvre les yeux et, presque distraitement, mes mains jouant dans ses cheveux, je déclare :

- Sans dessert ? Moi qui étais d'humeur généreuse... Et notre vampire est bien trop vêtu pour aller se coucher - il va falloir lui en faire part..

Mes mains glisse, passent sur ses épaules pour venir agripper l'intrus, j'ai dénommé un veston encore bien trop présent. Avec une moue amusée, peut-être un peu ironique, je cherche à tâtons les boutons du vêtement - ignore mes commentaires intérieurs : oui, ces derniers temps, lui ôter des couches de vêtement devient une habitude, si ce n'est une discipline où je suis en voie d'exceller. Est-ce que la chose mérite d'être rappelée ? Pas forcément, non. Nos regards se croisent et je capture ses lèvres, oublie un instant ma tâche, me décolle de la porte pour me rapprocher de lui.

.N'E.
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MessageSujet: Re: Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren] - Page 2 Icon_minitime
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Un bal est fait pour danser, non ? Alors dansons. [PV Amanda Warren]
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