Au XIXe Siècle, en 1864, dans la région de Stormfield, des créatures rôdent..
Comment survivrez-vous parmi elles ?

 
AccueilFAQRechercherDernières imagesMembresCarteS'enregistrerConnexion


-17%
Le deal à ne pas rater :
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 128 Go Blanc (+29,99€ ...
249.99 € 299.99 €
Voir le deal



Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

 :: Côté RPG :: Straunbourg :: La Virelane
Aller à la page : Précédent  1, 2
Adrian Ivashkov
Adrian Ivashkov

Carte d'identité
Ville actuelle: Straunbourg
Description Physique:
Relations du personnage:
Humain
Humain
Messages : 30
Date d'inscription : 27/02/2017
MessageSujet: Re: Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Aoû - 23:13


Ça s'annonce bien...


▬ Bien. Sait-on si le crime a été découvert rapidement ? La police aura certainement quelques photographies, si le travail est bien fait. Toutefois, si le crime est déjà vieux.. Il y aura moins à en tirer. Le lieu étant reculé et presque sauvage, toutes sortes de carnivores ont pu, disons, finir les restes.

Effectivement. Si le meurtre est aussi violent que le premier, ils ne se seront pas privés. Reste à voir si le coût assez conséquent des photographies les aura freiné ou pas. Ni l'un ni l'autre n'a besoin d'ajouter un "s'il y en a" en parlant des restes ; leurs regards suffisent.

Les plats arrivent. Les remerciements habituels. Et tous deux s'attaquent à leur repas. Adrian se voit écoper d'un ragoût. Le mange sans grande considération. Pas qu'il soit mauvais ; pas qu'il soit fabuleux non plus. Un repas ordinaire. Le silence s'installe un moment. Chacun s'occupe de son estomac en priorité. Visiblement, il avait plus faim que ce qu'il croyait. A dû être trop absorbé pour le remarquer auparavant. À la bonne heure.

▬ Malheureusement, dans un lieu aussi reculé et peu fréquenté, on peut s'attendre à ce qu'il ait été découvert tardivement. Il n'y aucune mention du délai dans la lettre. Mais quelques heures suffisent à des charognards pour venir se servir et gâcher les preuves ; je ne m'attends donc pas à ce qu'on ai grand chose à exploiter du côté des restes. Par contre, on pourra peut-être retrouver ce fameux signe et constater l'ampleur des dégâts. On pourra au moins constater -ou non- un lien entre les deux.

L'idée que, peut-être, parler de charognards ou de restes rebuterait sa collègue ne l'effleure même pas. Quel tact ! Adrian ne s'en préoccupe guère, mange consciencieusement son ragoût. Il ne traîne pas ; ne se dépêche pas non plus. Inutile de se donner mal au ventre ou de gâcher la nourriture pour quelques minutes de gagnées. L'endroit avait de toute façon été plus ou moins nettoyé ; moins précautionneusement que la Ferme des Lucas cependant. On s'était sûrement contenté d'enlever les restes et de laver un peu le sang, sans grande conviction : la pluie ferait soigneusement le reste. De toute façon, bien peu de gens passent encore dans le coin. Le nouveau cimetière a été inauguré il y a plus de 40 ans. Bien peu des morts de l'ancien cimetière ont encore de la famille en vie pour venir les voir. Et l'endroit, réputé hanté, n'est pas souvent visité par pur plaisir, sinon par des jeunes en quête de sensations.


Paroles en #ca5619 .codage par Lea-angels
Revenir en haut Aller en bas
Théa Maya Thorsen
Théa Maya Thorsen

Carte d'identité
Ville actuelle: Straunbourg
Description Physique:
Relations du personnage:
Loup-Garou
Loup-Garou
Messages : 34
Date d'inscription : 05/07/2019
MessageSujet: Re: Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] - Page 2 Icon_minitimeLun 19 Aoû - 14:39

Ça s'annonce bien...
Ft Adrian Ivashkov.


Je ne suis à ce niveau plus certaine quant à mes motivations : faim ou gourmandise ? La question ne se pose pas longtemps, n'a pas lieu d'être face au plaisir que me procure un bon repas. La chaleur de l’œuf contre la viande crue est un délice pour mes papilles et je m'en donne littéralement à cœur joie, attaquant avec appétit la nourriture qui m'a été apportée. Je note l'adresse dans un coin de ma tête, prévois d'y revenir. L'assaisonnement est peut-être minimal, je n'ai pas besoin de plus, dois avouer que la chair crue, presque à son état naturel, me plaît tout particulièrement. L'odeur du ragoût de on collègue me chatouille les narines et je lui conçois une certaine chance - le plat aurait pu être bien pire, lui préfère tout de même le mien, bien que tentée par du chaud. Enfin. La nourriture commence à manquer, mon ventre se remplit et je me détends contre la chaise en bois. C'est qu'on peut vite venir à en oublier certains plaisirs simples. Mes petits pains imbibés puis avalés, j'achève de terminer mon plat, savoure un instant les relents de sang et de jaune d’œuf sur ma langue avant de faire passer le tout avec une bonne gorgée d'eau. Légèrement froide, cette dernière a le don de me re-concentrer, m'éloigne de toutes précautions alimentaires.

- Malheureusement, dans un lieu aussi reculé et peu fréquenté, on peut s'attendre à ce qu'il ait été découvert tardivement. Il n'y aucune mention du délai dans la lettre. Mais quelques heures suffisent à des charognards pour venir se servir et gâcher les preuves ; je ne m'attends donc pas à ce qu'on ai grand chose à exploiter du côté des restes. Par contre, on pourra peut-être retrouver ce fameux signe et constater l'ampleur des dégâts. On pourra au moins constater -ou non- un lien entre les deux.

J'analyse un instant son ajout d'information, hoche finalement la tête, le regarde s'affairer avec son ragoût. Je trouve qu'il manque peut-être un peu d'enthousiasme, fait ensuite le lien avec le propos. Soit, j'imagine que le commun des mortels a rarement faim en parlant cadavres. N'empêche. Je le trouve sans faille, toujours aussi régulier et neutre, sinon froid. N'y a-t-il donc rien qui ne lui fasse plaisir, dans la vie ? Ce ne sont clairement pas mes affaires, mais ma curiosité s'en mêle, arrive, sans invitation, parle plus fort que le reste, assez pour assourdir mes scrupules et une saine volonté de distance - simplement de quoi rester professionnels. Malheureusement pour lui, Adrian a abandonné le "vous" de circonstance, a déséquilibré les rapports en me rendant redevable, et nous voilà à partager un repas. Ce sera quoi, la suite ? Je m'essuie le coin des lèvres, dérive de la question originelle.
Si j'avais appris en avance devoir travailler avec un autre, je ne me serai absolument pas attendue à ça. Je commence à me dire que notre collaboration, si imposée, s'avère bien étroite. Nous n'avons pas eu un moment à nous depuis notre rencontre, c'est pour dire. Je ne sais pas si cette perspective est positive ou non. D'un autre côté, mieux vaut cela que de se, disons, voler entre les plumes et de compliquer nos recherches respectives. D'un autre côté, je peux d'ores et déjà prévoir des journées qui s'étirent et des missions solitaires nocturnes. Bon sang, c'est que je suis presque assurée d'être bonne pour des heures supplémentaires, à ce rythme là. Je tâche de me promettre mentalement de prendre un peu mieux soin de moi, même si cela veut dire réduire les sorties et loisirs. Comme toujours, le travail passe avant tout. Et à ce propos.. je suppose que nos trouvailles de l'après-midi seront minimes. Malgré tout, nous devons nous rendre sur place, nous n'avons après tout pas d'autre moyen de travailler : récolter des données, puis les traiter. Vu le temps passé, mais aussi la localisation du lieu et la météo des dernières semaines, pas de corps, de restes ou même de traces, outre-mesure, de ce qui est arrivé.. La nature s'en sera chargé. Toutefois, j'ai confiance en mes habilités, dois pouvoir percevoir quelque chose - si la scène ressemble un tant soit peu au massacre précédent, cela va de soi. Finissant mon verre d'eau, je vois que la portion de ragoût a largement diminué, réponds, pour la forme.

- Oui, et c'est ce qui importe le plus.



Revenir en haut Aller en bas
Adrian Ivashkov
Adrian Ivashkov

Carte d'identité
Ville actuelle: Straunbourg
Description Physique:
Relations du personnage:
Humain
Humain
Messages : 30
Date d'inscription : 27/02/2017
MessageSujet: Re: Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Jan - 15:44


Ça s'annonce bien...


La jeune femme semble apprécier le repas. S'en donne en tout cas à coeur joie. Adrian se montre plus réservé et soigneux. Les portions diminuent, les assiettes se vident. Si elle est la première à finir son plat, il ne la suit pas de très loin.

▬ Oui, et c'est ce qui importe le plus.

Un hochement de tête pour toute réponse. Les commérages ne sont pas son fort. Il termine son repas d'un bout de pain pour essuyer le fond de son plat. Étanche sa soif d'un bon verre d'eau. Voilà qui est fait. Ils sont prêts à repartir. Sans s'embêter en convenances, ils perdent quelques minutes à attendre l'addition. La jeune femme s'en accommode, juste contrepartie de la location des chevaux.

Les voilà repartis. Adrian ne s'embête pas vraiment à demander un avis sur le moyen de déplacement ; le site n'est qu'en périphérie de la ville. Ils en auront à peine pour une quinzaine de minutes de marche. Et mener des chevaux dans le trafic des rues était souvent plus chronophage qu'autre chose. Il prend donc la direction la plus courte, s'assurant d'un regard que sa collègue le suit. Il traverse la Rue des Forgerons, fend aisément la foule. Passée cette rue-là, tout devient plus calme, les badauds plus éparses. Son pas est franc, décidé sans être trop rapide. Suffisamment cependant pour ne pas avoir l'impression de perdre du temps.

Ils quittent la ville, s'enfoncent sur les chemins menant dans les bois. Les chemins deviennent des sentiers, de plus en plus étroits et peu empruntés. Ils finissent par trouver une banderole rouge étendue entre quatre arbres, un peu à l'écart du passage. Le pas d'Adrian ralentit aussitôt, il s'arrête presque. Pourtant encore à bonne distance de la banderole. Il observe les alentours en silence, s'approchant lentement du site marqué. Des fois que quelque chose ait échappé à la police, sait-on jamais.

Comme ils pouvaient s'y attendre, il n'y a plus grand chose sur le site. Quelques traces sombres dans l'herbe, un ou deux lambeaux de tissus balayés par le vent accrochés aux branches d'un sapin mort. Cela leur suffit à imaginer la violence de la scène et l'état des victimes.

▬ À nouveau beaucoup de violence et de force. Regarde, même les troncs des arbres sont éclaboussés. On dirait qu'il secoue ses victimes comme les chiens. Ou peut-être qu'il veut nous le faire croire.

À ces mots, il passe la banderole. Prend bien soin de l'endroit où il pose ses pieds, pour ne pas gâcher d'indice. Si un vampire était à l'origine de ces massacres, il avait tout à gagner de les mener sur la piste d'un métamorphe. Tout comme un métamorphe aurait tout à gagner à les mener sur la piste d'un sorcier ou d'un autre individu. Il se met en quête du signe rituel, scrutant la scène sans sourciller.

Paroles en #ca5619 .codage par Lea-angels
Revenir en haut Aller en bas
Théa Maya Thorsen
Théa Maya Thorsen

Carte d'identité
Ville actuelle: Straunbourg
Description Physique:
Relations du personnage:
Loup-Garou
Loup-Garou
Messages : 34
Date d'inscription : 05/07/2019
MessageSujet: Re: Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] - Page 2 Icon_minitimeDim 9 Fév - 17:04

Ça s'annonce bien...
Ft Adrian Ivashkov.



Je n'ai pas le temps de m'ennuyer, les dernières cuillerées de ragoût sont avalées sans attendre. J'ai au moins le plaisir de constater que nous sommes tout les deux du genre efficace. C'est déjà ça. Mes narines sont attirées par les plats que l'on amène alentour ; je me rappelle de ne jamais commander de poisson, ici, et rabroue mon estomac : on vient tout juste de finir, ce n'est pas le moment d'y retourner. Ma gourmandise me perdra. Peut-être. Enfin... Nous attendons qu'on nous remarque, plus ou moins en vain. Je fais signe à un employé, qui s'approche, après avoir tenté de nous ignorer. Il propose un dessert, que nous refusons, un tantinet trop sèchement, j'imagine, vu sa réaction. Toujours est-il qu'il se tourne vers monsieur pour le payement, m'arrache une grimace. Je paye à manger à qui je veux, merci bien, pas besoin de me payer ! Je lui fourre quelques billets dans la main, pars sans attendre. Tant pis pour son pourboire. La somme a fondu au soleil - à la lueur de la bougie, plutôt, ou bien s'est ratatinée sous mon regard noir. J'apprécie cette idée. Ma dette épongée, je me sens un peu plus libre - je ne me fais toutefois pas d'illusions, vu notre binôme, ça ne va pas tarder à recommencer.. La volonté de d'efficacité finira par nous jouer de mauvais tours, tiens. Je cligne des yeux au dehors, l'obscurité chaleureuse de l'endroit remplacée par la lumière naturelle, plutôt vive. Sans un mot, encore, nous marchons ensemble, a peu près au même niveau. Je ne cherche pas à le distancer, me cale sur son rythme, pour me distraire, au début, puis sans y penser. Il connaît le chemin de tête - c'en est presque admirable. Je me laisse porter, finis par en appeler à mes instincts pour déconseiller aux personnes alentours de se frotter à moi. Je prend soin de ne pas englober mon charmant compagnon - un soldat de plomb de chair et d'os, avec un pouls modéré et du sang dans les veines, veille à diffuser un message clair : le prochain qui me donne un coup d'épaule, je le bouffe. L'inconscient des humains est très développé, il n'y a pas à dire. J'ai la satisfaction de pouvoir me mouvoir sans cogner d'autres corps. Le trajet se fait bien plus agréable. Le nez en l'air, je pense à notre affaire. Le ventre plein, la perspective du sang, et même, de morceaux de chairs, se fait un peu moins appétissante. J'apprécie ce nouveau état de fait - note à soi-même, penser à se nourrir, pour éviter de chasser le client. Pas que ce soit déjà arrivé. Il vaut mieux être prudent, c'est ce qu'on dit, non ?
Je repense à cette histoire de magie, à tout ce sang, aux symboles rituels. La ville s'éloigne, même si ses bruits persistent un peu. Seuls, à peine dérangés par un chat sauvage, caché dans l'herbe, nous approchons du but. Je reconnais le chemin, mon pas se fait un peu plus assuré. Il y a quelque chose, dans l'air. Je carre les épaules sans y faire attention, habituée à masquer tout éventuel signe de faiblesse - c'est une question d'attitude, de bluff. Je scanne les environs, ne peut m'empêcher d'être trop zélée. Les relents du carnage me remontent jusqu'au nez. Pas le sang, non, il n'y en a déjà plus. De pourriture. De violence, aussi. Comme si la mort avait marquée le lieu, l'avait changée. Ça n'a rien de naturel, bien au contraire. Je fronce les sourcils, un ruban rouge en vue. Le périmètre de "sécurité" semble avoir été respecté, est à peine malmené par les aléas du vent. A première vue, il ne reste presque rien : quelques lambeaux de vêtements, éparpillés dans la végétation, tout autour - il me semble curieux que la police ait tout laissé sur place. A moins qu'ils n'en aient oubliés ? Nous ne sommes quand même pas les premiers spécialistes à visiter les lieux ? Ça ne devrait pas être le cas. Toutefois.. Il ne faut pas se voiler la face, les autorités compétentes manquent de moyens, ne sont parfois pas les mieux placés pour juger de ce genre de crime. Le malheur des uns, fait le gagne-pain des autres, si l'on veut.

-  À nouveau beaucoup de violence et de force. Regarde, même les troncs des arbres sont éclaboussés. On dirait qu'il secoue ses victimes comme les chiens. Ou peut-être qu'il veut nous le faire croire.


Je me penche, passe sous le ruban, en prenant soin d'emprunter les mêmes zones que mon collègue. Surtout, ne rien n'écrasez, surtout, ne pas plisser les narines, même si ça sent pas bon, littéralement. Pas que, aussi. Quelque chose de magique a eu lieu, et rien de très propre. Beaucoup de haine, de rage, et de sang. Il me semble, à l'odeur, que le rituel diffère de notre précédente scène de crime. Je fais le tour du lieu, passe du temps à identifier les giclées, mais aussi les tissus. Olfactivement, je dois me concentrer pour parvenir à dépasser la pestilence. La tâche n'est pas aisée. J'ai l'impression de capter deux effluves distinctes. Etant donné la nature de l'assaut : corps déchiquetés et, en effet, secoués, jusqu'à ce que les morceaux lâchent... Oui, à vif. Enfin, j'en suis presque certaine : le sang a abondamment coulé, comme sous le coup de la pression. L'information serait à vérifier, oui, mais je penche pour deux personnes. L'un deux ayant perdu beaucoup moins de sang que l'autre. Une personne de plus petite taille ? Un enfant ? Je ne sais pas trop..

- Oui... Il pourrait très bien apprécier de la faire. Ce n'est pas forcément une obligation, ou dans sa nature. Juste.. pour le plaisir. Les vêtements et les éclaboussures.. Je me demande s'il n'y avait pas deux corps, initialement. En suivant l'angle, notre victime (la première), aurait été.. délestée d'un bras dans cette zone.

Je fais quelques pas sur le côté, mime le mouvement, retrace le parcours des gouttes.

- Mais il y a un problème. Là, sur les feuilles, plus loin. Ca ne colle pas avec le reste. En imaginant qu'il a ensuite été projeté contre le tronc, puis déchiqueté, là, les éclaboussures ne devraient pas pouvoir être de ce motif. Ce qui m'emmène à croire qu'il y avait quelqu'un d'autre. Avec moins de sang.

Serait-il possible qu'un enfant ait été sacrifié ? Il me faut plus d'indices, de preuves. Je ne peux pas avancer sur si peu. Je cherche quelque chose, n'importe quoi, mais la chance me fait défaut. Il a plut, en fin de semaine dernière. La scène de crime est encore plus vieille. Elle s'est clairement dégradée. Sans témoins, rapports ou images, il va peut-être s'avérer difficile de trouver plus. Je me masse les tempes, tourne, en essayant de comprendre. La puanteur me monte à la tête, je n'aime vraiment pas ça. Le pire, je pense, c'est qu'il y en a d'autres. Des scènes de crime de cet acabit. Et qu'il va y en avoir d'autres, bientôt. Il faut arrêter ce monstre. Quoi qu'il fasse, qu'importe ses raisons, c'est simplement.. immoral. Contre-nature.
Ce n'est pas pour se nourrir - pas seulement. Pas des règlements de comptes - on ne peut pas avoir autant d'ennemis, pas avec des profils si différents, si ? Un tueur à gages ? Je ne sais pas.. J'ai du mal à voir le lien. Le plaisir ? Des délires mégalomanes ? Le tueur, s'il est bien seul, joue avec le feu. Il se frotte à des choses qui le dépassent... J'ai un sentiment de déjà-vu, comme si.. Je crois que je sais. Cette odeur de charnier, de chair avariée, presque calcinée. On dirait qu'on a voulu maudire l'endroit. Et, à en croire la disparition des animaux de la zone, ça a peut-être marché. Pas tout à fait, pas encore. Mais qui sait, le sang coulera certainement à nouveau. Si ce n'est pas ici, ce sera ailleurs.

- Dis-moi que tu vois un truc que j'ai loupé.


Revenir en haut Aller en bas
Adrian Ivashkov
Adrian Ivashkov

Carte d'identité
Ville actuelle: Straunbourg
Description Physique:
Relations du personnage:
Humain
Humain
Messages : 30
Date d'inscription : 27/02/2017
MessageSujet: Re: Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] - Page 2 Icon_minitimeMer 12 Fév - 0:46


Ça s'annonce bien...


La jeune femme lui emboîte le pas, passe à son tour sous le ruban. Elle prend tout aussi garde à l’endroit où elle met les pied. Bien. Un souci en moins. Il n’aurait pas apprécié devoir lui faire la remarque. La scène est large. Témoigne de la violence de l’instant. Le sang, bien que dilué par la pluie de la fin de semaine, macule l’écorce des arbres. Un ou deux morceaux de tissus, sans doute oubliés par les autorités, traînent dans les branches du sapin. Rien de très concret. Quelques détails à peine. Leur tâche allait être ardue.

▬ Oui... Il pourrait très bien apprécier de le faire. Ce n'est pas forcément une obligation, ou dans sa nature. Juste.. pour le plaisir. Les vêtements et les éclaboussures.. Je me demande s'il n'y avait pas deux corps, initialement. En suivant l'angle, notre victime (la première), aurait été.. délestée d'un bras dans cette zone.

Elle se déplace, désigne l’endroit, mime et suit les trajectoires. Adrian l’observe en silence. Observe à nouveau lui-même les traces. Ne peut que tomber d’accord. À moins, peut-être, que le corps ait été déplacé entre deux « assauts ». Elle continue d’elle-même :

▬ Mais il y a un problème. Là, sur les feuilles, plus loin. Ça ne colle pas avec le reste. En imaginant qu'il a ensuite été projeté contre le tronc, puis déchiqueté, là, les éclaboussures ne devraient pas pouvoir être de ce motif. Ce qui m'emmène à croire qu'il y avait quelqu'un d'autre. Avec moins de sang.

Peut-être en a-t-il juste perdu moins. Ou peut-être était-ce celui de l’agresseur. Adrian garde cette remarque pour lui, observe sa collègue se masser les tempes, chercher, regarder, tourner en rond. Elle semble perdre patience, prendre ça trop à cœur. Avant qu’il n’ait pu intervenir, elle le somme :

▬ Dis-moi que tu vois un truc que j'ai loupé.

À vrai dire, Adrian voit beaucoup de choses. Il n’en fait simplement pas part. Il voit que ça fait réagir sa collègue, il voit qu’elle semble frustrée du peu d’informations – tout du moins s’en plaint-elle, il voit qu’elle cherche des réponses avec beaucoup -peut-être trop ?- d’ardeur. Il ne dit rien de tout ça. Interviendra si ça devient un problème pour la suite de son enquête. S’en délestera sans doute pour faire cavalier seul dès que possible.

Silence. Il s’avance, se rapproche légèrement de sa collègue pour suivre les tracés désignés, examiner les éclaboussures qui ne collent pas.

▬  N’oublions pas que nous pouvons avoir deux victimes… ou une victime et un auteur blessé. Ces éclaboussures-là pourraient provenir de notre suspect. Peut-être que la victime s’est défendue. Ou peut-être, effectivement, qu’elles étaient deux. On ne peut pas se référer aux bouts de tissus pour espérer identifier deux victimes ou une seule ; ils sont trop abîmées et un individu peut porter de nombreux vêtements sur lui.

Pause. Adrian n’a pas l’habitude de parler autant d’une traite. Il désigne cependant diverses tâches :


▬ Et on a notre cercle. Il est moins bien fait que l’autre, est rendu plus discret et moins précis par les nombreux éclats de sang. Mais j’ai bien l’impression qu’il en a effectivement dessiné un, à l’origine. La pluie de l’autre jour n’a certainement pas aidé à le conserver.


Effectivement, on remarque quelques arcs, une ou deux courbes, mais certains endroits sont soit trop lavés, soit trop camouflés par des éclaboussures de sang pour avoir un cercle parfait. Sur ce coup-là, peut-être faudra-il espérer que les autorités aient pris des clichés de l’état des lieux pour tirer plus d’informations. Avec les charognards, le temps et la pluie, ils n’en tireraient pas davantage.


Paroles en #ca5619 .codage par Lea-angels
Revenir en haut Aller en bas
Théa Maya Thorsen
Théa Maya Thorsen

Carte d'identité
Ville actuelle: Straunbourg
Description Physique:
Relations du personnage:
Loup-Garou
Loup-Garou
Messages : 34
Date d'inscription : 05/07/2019
MessageSujet: Re: Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] - Page 2 Icon_minitimeMer 12 Fév - 23:13

Ça s'annonce bien...
Ft Adrian Ivashkov.



Ayant l'impression de piétiner, je plisse les yeux, ravale une grimace et une envie de café. Pour me secouer, faute de liquide plus fort - pas pendant les heures de travail - et pour m'ôter cette odeur des narines. C'est vraiment quelque chose. Entre de la chair putréfiée, du sang, et du calciné. Je me rend compte que ce dernier fait me rend nerveuse. Mauvais souvenirs. Pourtant, la scène de crime ne montre pas de traces de feu. Aurait-il été magique ? C'est une possibilité à considérer - à moins que ce ne soit un des effets du sort. Une odeur affreuse. Entre autre, bien sûr, mais c'est ce qui me dérange le plus. Plus que si les corps étaient encore sur place. Y compris un enfant. Et je n'aime pas en voir, des enfants morts. C'est pour dire. Toutefois, un job est un job et, ayant le malheur d'être douée pour chasser les miens, en généralisant un peu, on fait avec. Adrian fait quelques pas, sort finalement de son mutisme :

-  N’oublions pas que nous pouvons avoir deux victimes… ou une victime et un auteur blessé. Ces éclaboussures-là pourraient provenir de notre suspect. Peut-être que la victime s’est défendue. Ou peut-être, effectivement, qu’elles étaient deux. On ne peut pas se référer aux bouts de tissus pour espérer identifier deux victimes ou une seule ; ils sont trop abîmées et un individu peut porter de nombreux vêtements sur lui.


Je prend en considération ces mots, ai quand même un peu l'avis de rétorquer, de réfuter quelques points. Parce que non, les vêtements ne proviennent pas de la même personne. Je le sais. Je le sens. Pas que ces arguments soient valables, c'est bien dommage. Il marque cependant un point - j'ai du mal à l'accepter - pour ce qui est du sang. En voyant notre tueur comme un monstre, comme, pour spécifier, le membre d'une espèce surnaturelles, je l'ai doté de force et de rapidité. Sans doute trop pour un humain lambda - ce que je suppose être cette (ces ?) victime. Quand on peut faire le chat, pourquoi se mettre en position d'égalité ? Autant prendre une souris, ne pas bouleverser les rôles. C'est peut-être un peu moins sportif mais... Pour un début, ça devrait être satisfaisant, suffir. On en revient toujours à ça. Des suppositions. Et des questions de chronologies. Bien trop de cases vides, d'interrogations. Autant notre première visite m'a semblé productive, autant, là... Je ne suis pas convaincue. Si j'ai vraiment surestimé notre tueur, alors oui, il a pu être blessé. Sinon... Il faudrait être sacrément costaud ou rapide pour lui opposer une quelconque résistance. Mais ça, mon collègue doit bien s'en douter. Pas besoin de mon expertise pour savoir que, devant le grand méchant loup, il faut prendre ses jambes à son cou.

- Et on a notre cercle. Il est moins bien fait que l’autre, est rendu plus discret et moins précis par les nombreux éclats de sang. Mais j’ai bien l’impression qu’il en a effectivement dessiné un, à l’origine. La pluie de l’autre jour n’a certainement pas aidé à le conserver.


Là, il capte toute mon attention. Comment ai-je pu le louper ? Maintenant, bien sûr, je le vois. Le cercle n'est pas parfaitement droit, est plus irrégulier que sur notre occurrence du matin. Il était ou en difficulté, ou ne s'était pas encore fait la main. A vrai dire, veiller à former un cercle en vidant une personne de son sang ne doit pas être aisé... Ce n'est qu'une supposition.  La pluie l'a bien effacé, aussi - tout comme des curieux. Une trace de pas, lisse, interrompt le motif. S'agit-il d'un des enquêteurs ? D'un civil ? Ou, du tueur ? La taille est raisonnable, à vu d’œil humaine. Pieds nus ou semelles lisses. Au choix. Quelqu'un aurait-il pris le temps de briser le cercle après sa formation ? Je m'enfonce dans des théories sans fonds, regrette mon manque de concentration, le peu de nouveaux éléments.
En soi, c'est normal. L'enquête ne peut pas progresser en un jour. Pas à ce point. Sinon, ils n'auraient pas eu besoin de mes services.

- C'est sûr...

Je m'humecte les lèvres, la gorge sèche et, surtout, les sens saturés. Je me tourne dans le sens du vent, inspire. Bon. Je prend un peu de recul, essaie de reconstituer quelque chose. En me basant sur les faits, seulement les faits.
Victime qui fait on ne sait pas quoi ici on ne sait pas quand ni à quelle heure. Trois possibilités pour la suite. Le tueur vient par hasard, profite de l'occasion. A moins qu'il ne soit en train de se chercher une proie. Ou mieux, encore, qu'il ne soit en train de chasser notre victime. Le hasard... Ou pas. Pour ce qui est du potentiel enfant, je ne me prononce pas. Il faudrait plus. Mais l'odeur ne peut pas être celle du tueur. Quelque chose de doux, pas assez agressif. Et si... un animal ? Je reste interdite, un peu perturbée par la notion. Qui aurait besoin de tuer un animal, enfin, pourquoi, s'il y a un humain à disposition ?
Forcément, je retombe dans mes travers. Et si notre tueur avait surpris la victime en train de chasser, plus ou moins légalement ? Ou encore plus spécifique, en train de faire un sacrifice rituel ? Les probabilités sont minces. Très minces. Ce qui ne m'empêche pas de les envisager. Je ne partage pas mes idées farfelues, attends d'avoir, peut-être, de quoi les étayer avant de les communiquer.

- C'est bon pour moi.

Rien ne nous attend ici, rien qui puisse nous faire avancer, j'entend. Il nous faut des faits avérés, un contexte, des informations. Qui n'existent peut-être pas.
C'est une éventualité déplaisante, mais possible. Ce serait trop simple, sinon. On ne fait pas des erreurs à tout les coups, s'il était chanceux et bien préparé, le tueur a pu commettre un sans-faute. A nous de continuer à remonter sa piste.



Je relis demain, trop crevée x.x
Revenir en haut Aller en bas
Adrian Ivashkov
Adrian Ivashkov

Carte d'identité
Ville actuelle: Straunbourg
Description Physique:
Relations du personnage:
Humain
Humain
Messages : 30
Date d'inscription : 27/02/2017
MessageSujet: Re: Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] - Page 2 Icon_minitimeDim 23 Fév - 23:38


Ça s'annonce bien...


Un silence pensif. Chacun observe, analyse, synthétise. Pas qu'il y ait grand chose d'intéressant, je le crains. Une trace de pas, semelle lisse (ou pied nu ?), de taille raisonnable. Un cercle mal fait. Des lambeaux de tissus. Des éclats de sang. Et c'est tout. Un millier de questions et de suppositions, par contre.

▬ C'est sûr...

Les possibilités restent vastes. Trop vastes. Cette scène n'apportera rien de plus, tout est trop vieux, trop ancien, trop souillé. Les autorités ont fait leur job, les charognards aussi, et la météo a peaufiné les détails. Il ne reste plus qu'à espérer que des clichés avaient été faits.

▬ C'est bon pour moi.

Un hochement de tête ; pour lui aussi. Il consulte brièvement la lettre contenant les scènes de crime, décide :

▬ On devrait aller creuser du côté de la police, ils auront sans doute des descriptions de l'état des lieux en arrivant et, si on a de la chance, des clichés. Ça nous en apprendra peut-être plus sur ce qui s'est passé ici ou à la Ferme des Lucas. La prochaine scène de crime, quant à elle, est à proximité du Vieux Chêne, dans la Forêt Sombre, nous n'aurons pas le temps de nous y rendre avant que le soleil ne décline et mieux vaut ne pas louper de détails à cause de notre entêtement.

Une heure de cheval serait nécessaire pour atteindre ledit lieu. En imaginant qu'ils passeraient une heure sur place, à peu près, la luminosité serait effectivement déjà grandement affaiblie ; mieux valait laisser la scène au lendemain, en plein jour, d'autant plus que la Forêt Sombre n'est pas réputée pour sa clarté. Bien qu'ayant l'impression de traîner, ils ont tout compte fait déjà pas mal avancé. Ajoutons "parcourt de grandes distances" à la liste des caractéristiques du coupable, voulez-vous ?

Après confirmation, ils reprennent la direction de la ville d'un bon pas. Il n'y a plus vraiment lieu de se presser, leur journée étant quasiment achevée. La police leur laisserait sans doute libre accès aux dossiers concernés, puisqu'ils ne relevaient plus de leur ressort, et ils n'auraient pas besoin de se préoccuper des horaires plus avant. Mais l'habitude de l'allure efficace, elle, demeure.

Paroles en #ca5619 .codage par Lea-angels
Revenir en haut Aller en bas
Théa Maya Thorsen
Théa Maya Thorsen

Carte d'identité
Ville actuelle: Straunbourg
Description Physique:
Relations du personnage:
Loup-Garou
Loup-Garou
Messages : 34
Date d'inscription : 05/07/2019
MessageSujet: Re: Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] - Page 2 Icon_minitimeLun 13 Avr - 23:49

Ça s'annonce bien...
Ft Adrian Ivashkov.


L'air commence à se faire plus frais, le ciel ne tarde pas à se parer de nuances plus chaudes. Ma peau me démange, mes membres aussi. Mon esprit rêve à une balade nocturne, à des courses effrénées sous les étoiles. Me baigner dans une rivière, sentir la morsure du froid, courir à en perdre haleine, à m'en faire tourner la tête, palpiter le cœur, à en avoir mal aux muscles. Les sentir rouler sous ma fourrure. Entendre le son d'os qui se disloquent. L'idée me donne l'eau à la bouche. Je n'ai plus assez de recul pour trouver tout cela étrange, voir mauvais. J'ai accepté ma nature. J'ai eu du temps, pour ça. Enfin. Le décor qui nous entoure ne nous apprendra plus rien - il ne fait que me mettre les nerfs à vif. Trop de choses, trop peu de réponses - rien de factuel, d'utilisable. Mes sens me perdent plus qu'ils ne me guident et je n'apprécie pas. Il fallait bien s'en douter, on ne peut pas avoir bon à tous les coups. Si l'enquête était si simple, on aurait pas eu besoin de moi - quoiqu'il est déjà arrivé qu'on m'appelle pour... je m'égare. Adrian ressort la liste, semble faire le point. J'ai du mal à me défaire de ma frustration. Je m'exaspère tout seule, en silence, recherche un peu de quiétude, essaie, autant que faire se peut, de me calmer. Je commence par une inspiration. Un-deux-trois-quatre. Je la relâche. Mes battements de cœur commencent à suivre le mouvement. Ma respiration est plus profonde, augmente l'apport d'oxygène, me permet de faire face. Je me détourne de la scène, fais tout taire. Un peu de silence. Bientôt rompu par un écureuil, mais aussi par une abeille un peu trop zélée, qui butine bien bruyamment. Je retiens un soupir, ne souhaite pas laisser quoi que ce soit paraître. Mon binôme se rappelle à moi et j'y vois une bouée de secours. Sans pouvoir m'empêcher un petit sourire amusé, je recommence à compter. Un-deux-trois-un-deux-trois-un-deux-trois. Je me cale sans mal sur son rythme à lui, l'air de rien, masque mon humeur quand il se manifeste :

- On devrait aller creuser du côté de la police, ils auront sans doute des descriptions de l'état des lieux en arrivant et, si on a de la chance, des clichés. Ça nous en apprendra peut-être plus sur ce qui s'est passé ici ou à la Ferme des Lucas. La prochaine scène de crime, quant à elle, est à proximité du Vieux Chêne, dans la Forêt Sombre, nous n'aurons pas le temps de nous y rendre avant que le soleil ne décline et mieux vaut ne pas louper de détails à cause de notre entêtement.


Il ne lève pas les yeux de la feuille, je me mords la lèvre, ravale mon sourire. Décidément, ce soir, je pars en vrille. Si la soirée approche, nos heures ne sont pas pur autant terminées. Je m'empêche d'imaginer mon prochain casse-croûte... Je ne parle pas de nourriture ; me rappelle à l'ordre : il y aura des heures supplémentaires. Je veux faire jouer certains contacts, revisiter nos scènes de crime, à la faveur de l'obscurité. Maintenant que j'y pense, je connais la personne parfaite pour tout ça. Bien que je n'aime pas l'idée de mélanger le travail avec le reste, c'est une possibilité qui mérite d'être considérée. De bien meilleure humeur, j'hoche la tête, me passe de mots.  Je note aussi de faire un détour par la fameuse prochaine scène de crime, histoire de prendre un peu d'avance. J'envisage pas mal d'action, peu de sommeil. Bah, ça ne changera pas beaucoup à mes - mauvaises - habitudes.
Nous nous remettons en marche. Sans vraiment échanger. Le rythme est bon, j'apprécie de pouvoir juste vider et remplir mes poumons, d'avoir enfin les idées plus claires. Les résidus de rituel ont bien pu m'embrouiller la tête. Je ressens encore son picotement, son aigreur. Je réagis rarement de cette façon à ce genre d'événements. Il me faut me renseigner sur les potentielles pratiques. Quand on est spécialisé dans ce qui sort de l'ordinaire, on se retrouve vite à courts de munitions. La normalité est incroyablement réduire, quand on s'y penche un peu. Au contraire, le reste, est un magnifique spectre de possibles. Autrement dit, j'ai du boulot. J'ai en tête la librairie parfaite. Il s'agit en réalité d'une archive, dans un bar clandestin, mais qu'importe. Je pense pouvoir y trouver de quoi me documenter, trouver ce qu'il me faut pour y voir plus clair, comprendre.
Les sons de la ville - et ses odeurs - m'assaillent avant que nous y parvenions. D'après ce que je perçois, il y a eu du grabuge. Une histoire de chariot renversé, quelque chose comme ça. Je n'y prête pas attention, me demande ce qui nous attend au poste. Je n'ai pas le souvenir d'y être connue. Comme toujours, j'adresse une prière silencieuse à qui voudra bien m'entendre pour ne pas tomber sur une, disons, connaissance. C'est toujours gênant. Surtout en tant que figure d'autorité (et femme, ne nous mentons pas). Le poste n'est plus qu'à quelques rues de là. Je décide de briser un peu le silence - pas qu'il soit pesant, mais il faut bien recommencer à partager, réinjecter un peu de vie à cette étrange dynamique de groupe.

- En espérant qu'ils n'ont pas déjà plié bagage, à cette heure.


Je ne poursuis pas mais... Pour certains bars, c'est le moment des réductions. Et c'est sans parler des jeux d'argent. Les vrais joueurs se rassemblent, viennent jauger la salle, leurs adversaires. Ils aiment à se pavaner, à créer un personnage, à se donner des airs. Peut-être pour s'essayer au bluff. Enfin, ne m'en demandez pas plus. Je n'ai pas besoin de me justifier, de toute façon... Pas vrai ? C'est... L'expérience qui parle, c'est tout. Strictement professionnel. Tra-vail. Rien de plus.
Et puis, il doit bien y avoir encore un ou deux bons policiers ? Là, il me faudrait faire plusieurs nuances. Premièrement, entre faire ses heures sans disparaître avant la fin de son service et les dépasser. Ensuite... Entre être présent et être bon dans son domaine. Certains pourraient vivre sur place - ça ne suffit pas.
J'ose espérer tomber sur un officier sympathique. Du genre qui nous proposera du thé ou un café - de l'eau, sinon ? -, qui ne nous volera pas dans les plumes - je supporte de moins n moins ce genre de conflits. C'est plus fort que moi. Je trouve ça ridicule. Mais vraiment, mettez-vous à ma place : quand on est capable de mettre KO les dix personnes les plus proches sans forcer, assister à des défis de basse-court... Non merci. Il faudrait plus de femmes, dans la profession. Je suis peut-être idéaliste, ou complètement déphasée de la réalité, au choix, mais je ne peux pas m'empêcher de me dire que, vraiment, ça pourrait être mieux huilé.
A vrai dire... J'ai peut-être de la chance dans mon malheur. Adrian n'a pas l'air de ce genre-là. Il souhaitera certainement couper court à tout ça, aller au plus rapide. Ce qui, sincèrement, est une bonne nouvelle.
Allez, assez de subjectivité pour un soir. La porte est en vue. Je pèse le pour et le contre. Entrer en première, ou pas ? Dans les deux cas, je risque d'être classée en "citoyenne en détresse". Quoique.. Passer en second peut envoyer une image inconventionnelle, un peu bourrue, de quoi envoyer un message ? Je laisse tous en plan, abandonne ma réflexion pour une approche... Plus naturelle. Je relâche légèrement ma posture, me prépare à m'adapter à notre interlocuteur, entre professionnalisme et ouverture (la fille sympa à qui l'ont aimerai bien payer un verre, après, qui a en tout cas l'air de vous apprécier assez pour dire oui)...

- A toi l'honneur.

Je ne pousse pas la blague jusqu'à lui tenir la porte. J'ai beau l'imaginer détaché de son ego, ce n'est peut-être pas tout à fait le cas et je ne cherche pas à le décrédibiliser aux yeux des potentiels spectateurs.
Vivement "ce soir".


quand je dis "je relis demain" souvent ça part en "je vais pas relire" scratch ...
Revenir en haut Aller en bas
Adrian Ivashkov
Adrian Ivashkov

Carte d'identité
Ville actuelle: Straunbourg
Description Physique:
Relations du personnage:
Humain
Humain
Messages : 30
Date d'inscription : 27/02/2017
MessageSujet: Re: Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] - Page 2 Icon_minitimeJeu 23 Avr - 1:14


Ça s'annonce bien...


Sa collègue met un point d'honneur à endiguer ses émotions. Il la voit sourire, respirer artificiellement. N'en fais aucun commentaire. Pas ses affaires. Lorsqu'il relève les yeux de sa feuille, elle se mord la lèvre, semble ravaler quelque réplique ou attitude. Se contente d'un hochement de tête. Ils reprennent la route. Sans plus d'interaction.

En ville, l'animation semble à son comble. Cela ne les ralentit pas.

▬ En espérant qu'ils n'ont pas déjà plié bagage, à cette heure.

En espérant d'autant plus qu'ils ne leur mettront pas de bâtons dans les roues. Il avait bien avec lui une lettre adressée aux policemen pour leur donner libre-accès aux dossiers concernés, mais serait-ce suffisant ? Faut dire qu'à cette heure-ci, justement, ils sont plus susceptibles et plus prompts à faire des difficultés. Et sur ce point, Adrian n'est jamais très chanceux. Il faut quand même avouer qu'il ne fait pas vraiment d'efforts de sympathie. Tant que le résultat est là, ça lui convient.

Quelqu'un sur place, il y aura. Encore faut-il tomber sur quelqu'un de suffisamment coopératif pour leur donner accès à ce qu'il leur faut à cette heure-ci. En soit, ils n'ont pas besoin de s'éterniser ; pourront sans doute emporter les dossiers si le temps vient à manquer. Mais allez savoir ! Une histoire d'ego je crois. Le goût âcre de l'incompétence, et de se voir voler un dossier... Mais alors une dizaine ! Excusez du peu !

▬ A toi l'honneur.

À peine un regard, il ne relève qu'à peine. Ne cherche pas à savoir le pourquoi de cette proposition ; pas le temps. Il ouvre le porte, s'engouffre dans le poste de police. À l'accueil, un jeune homme. Sans doute à peine quelques années d'activité ou moins.

▬ Bonjour, que puis-je faire pour vous ?

Il ne posera pas de problème. Sans doute les policiers plus âgés et bourrus ont déjà désertés, pris de l'avance sur leurs horaires. Ou alors ils sont occupés à régler l'esclandre au coin de la rue, la charriot renversé. Adrian sort la missive encore scellée de leurs supérieurs, à l'intention des policiers dont ils auraient à demander les services. On lui avait dit dans sa propre lettre de remettre celle-ci lorsqu'il aurait besoin de consulter des documents officiels. Qu'on ne poserait pas de questions, ni ne ferait d'histoires. À voir.

▬ Bonjour, nous aurions besoin d'accéder à certains documents ; j'ai ici une missive du maire en personne à votre intention.

Le jeune homme fit les gros yeux, sans doute surpris par la requête. Ou par la rapidité de l'exposition des faits, peut-être ? Il s'en empara, en brisa le sceau et la parcourut des yeux. Ses sourcils se fronçant au rythme de sa lecture.

▬ Je... Un silence, il baisse à nouveau les yeux sur la feuille, en relit sans doute une ligne ou deux, en revient aux deux personnes : À qui ai-je l'honneur, s'il-vous-plaît ? Comprenez bien qu'il m'est nécessaire de prendre quelques précautions, sans avoir à dessein de vous importuner.

Il en va de soit. Leurs noms étaient-ils cités dans la missive ? Cela serait une sécurité significative, dans le cas où celle-ci se serait égarée.

▬ Adrian Ivashkov.

Ne sachant guère comment présenter sa collègue - l'usage du mademoiselle était-il nécessaire ici ? Sans doute aurait-il été de trop, ils sont collègues non ? De ce fait, égaux. L'aurait-il vexée en l'utilisant ? Ou en ne l'utilisant pas ? Comment l'aurait pris le Policemen ? -, il s'en garda bien, et l'y invita d'un regard.

Paroles en #ca5619 .codage par Lea-angels
Revenir en haut Aller en bas
Théa Maya Thorsen
Théa Maya Thorsen

Carte d'identité
Ville actuelle: Straunbourg
Description Physique:
Relations du personnage:
Loup-Garou
Loup-Garou
Messages : 34
Date d'inscription : 05/07/2019
MessageSujet: Re: Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] - Page 2 Icon_minitimeDim 7 Juin - 16:49

Ça s'annonce bien...
Ft Adrian Ivashkov.


Il passe la porte et je le suis sans attendre. Je fais craquer mes poignets, me rend compte que le manque d’exercice et, aussi, de nuit de sommeil correcte commence à me peser. Je tâche de ne pas m'agiter malgré une envie de bouger. Si l'enquête m'avait vraiment été confiée, je n'aurais pas eu ces problèmes. Il me serait incombé de gérer mon temps comme bon me semble et la chose aurait eu du bon. Je n'aurai pas moins travaillé. J'aurai été à l'essentiel, avec des heures de nuit, aussi. Prendre des raccourcis, faire parler des connaissances, des experts, aussi. Ne pas avoir à cacher ma nature ou mes connaissances mais, au contraire, les utiliser, en faire réellement un atout. Je me demande ce qu'il leur a pris, de nous faire travailler tout les deux. L'un contre l'autre, dans une espèce de course, oui, pourquoi pas. Mais en même temps, comme ça ? Deux avis en valent peut-être mieux qu'un... Enfin, quand les avis se valent, et ce n'est pas donné. Je jauge distraitement du regard les épaules de mon coéquipier. Moui. Pas de quoi me plaindre. Il devrait faire l'affaire. Ce ne sera en tout cas pas le pire. Le poste de police est assez sombre, les meubles le composant étant en bois teinté. Un côté un peu rustique que je n'attendais pas, mais qui n'est pas non plus déplaisant. Les odeurs de la cire et de la résine sont en tout cas agréables. Je ne laisse pas plus longtemps de distance, rattrape Adrian pour être à ses côtés et non pas derrière lui. De l'autre côté du comptoir se trouve un jeune homme - son menton commence à se couvrir de poils, il essaie ainsi en vain, pour le moment, de se faire pousser une barbe. Son visage est malgré tout celui d'un adulte - les rides en moins. Il est nouveau dans le métier. Je l'imagine zélé, impressionnable mais pas stupide.

- Bonjour, que puis-je faire pour vous ?

Je lui adresse un sourire professionnel, c'est-à-dire poli mais pas beaucoup plus. Adrian prend sur lui de faire la conversation, ou en tout cas de poser notre requêtes.

- Bonjour, nous aurions besoin d'accéder à certains documents ; j'ai ici une missive du maire en personne à votre intention.

Expéditif, clair et net. Rien d'inhabituel : l'enquêteur est pareil à lui-même ou, en tout cas, à ce que j'en connais. Je suis des yeux la lettre. Le sceau est arraché, les jeunes yeux bruns la parcourent rapidement. Il semble impressionné, son rythme cardiaque suggère de la tension. Il regrette certainement de ne pas avoir de mentor pour l'aiguiller. Il semble arriver à la fin, nous jette un bref coup d’œil avant de s'y replonger rapidement. Sa pomme d'adam remonte, il déglutie, abaisse la lettre avant de nous regarder avec plus d'attention.

- Je... À qui ai-je l'honneur, s'il-vous-plaît ? Comprenez bien qu'il m'est nécessaire de prendre quelques précautions, sans avoir à dessein de vous importuner.


J'apprécie son ton et ses mots, ne voit là rien à redire. S'il survit ses premières années, il pourrait actuellement devenir un bon élément. Je ne devrai pas être surprise, je le suis un peu. Après tout, il est encore jeune. Il faudra déjà qu'il résiste aux pots de vins. Ce qui n'est pas dit. On pense toujours avoir de véritables valeurs, être inflexible. Mais la plupart des gens ont un point faible. Plusieurs, même. Les trouver n'est pas bien difficile - pas quand on a le temps, les moyens ou simplement la volonté. Je ne lui souhaite pas de mal, garde des réserves. Ce ne serait pas le premier jeune homme à ne pas revenir d'une intervention. Il n'a pas d'alliance. Sa chemise est soigneusement repassée. Vit-il encore chez ses parents ? Je plisse légèrement les yeux. Il n'a définitivement pas lavé lui-même son habit. Pourrait-il connaître une bonne lingère ? C'est possible. Je m'arrache à son étude.

- Adrian Ivashkov.

Mon collègue ne bouge pas, ne fait pas mine de me présenter. J'apprécie le geste, rencontre les yeux inquisiteurs du jeune officier.

- Théa Thorsen, enchantée.


Je lui laisse le temps de vérifier nos noms sur la lettre. Il se racle ensuite la gorge, gêné. Je ne perds pas de temps, en profite pour faire comprendre mon rôle et la façon dont il convient de s'adresser à moi.

- Nous aimerions accéder aux dossiers des meurtres et disparitions classés sans suite des derniers mois. Il nous faudrait aussi voir les photographies de certaines scènes de crime, les observations et rapports associés pouvant nous êtes utiles.

Ses yeux papillonnent, il hoche finalement la tête, partagé entre l'idée de divulguer tant d'informations et, de l'autre côté, de froisser des personnes hauts-placées en début de carrière. Ses mains serrent plus que nécessaire la lettre. Il ne veut pas freiner une enquête. Je le vois dans ses yeux. Il dépose la lettre et je lui en présente une autre, qui liste les lieux qui nous intéressent. Il en fait rapidement l'inventaire, semble hésiter un instant, prêt à me demander ma copie. Mon regard est plus froid que prévu - il faut qu'il comprenne que, dans le métier, je suis, quelque part, sa supérieure. En terme d'expérience du moins, la police n'acceptant pas - encore ? - les femmes dans ses rangs. Il recopie rapidement les noms, traîne sur la fin, semble ne pas vouloir nous laisser seuls dans le poste.  


Revenir en haut Aller en bas
Adrian Ivashkov
Adrian Ivashkov

Carte d'identité
Ville actuelle: Straunbourg
Description Physique:
Relations du personnage:
Humain
Humain
Messages : 30
Date d'inscription : 27/02/2017
MessageSujet: Re: Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Avr - 4:40


Ça s'annonce bien...


▬ Théa Thorsen, enchantée.

Sa collègue se présente, et le jeune officier vérifie leurs noms sur la lettre, puis se racle la gorge. Regrette-t-il de ne pas avoir de mentor présent, à cet instant ? Il devra s'y faire ; de préférence avant que la vie ne l'y confronte d'elle-même. Quant à elle, la jeune femme ne perd pas de temps, éclaire les éventuelles zones d'ombre :

▬ Nous aimerions accéder aux dossiers des meurtres et disparitions classés sans suite des derniers mois. Il nous faudrait aussi voir les photographies de certaines scènes de crime, les observations et rapports associés pouvant nous êtes utiles.

Le jeune homme semble surpris ; réticent aussi, mais inquiet. Ses jointures blanchissent en serrant la lettre. Sans doute pèse-t-il le pour et le contre. Doit-il leur donner accès à tout cela, au risque de froisser ses collègues et supérieurs ? Doit-il pour autant les protéger et risquer de se mettre dans les mauvaises grâces du maire ? Il finit par déposer la lettre, semble avoir choisi qu'il serait plus sage de s'en référer au maire ; sa collègue lui présente la liste des lieux des crimes. Il en fait un rapide inventaire, croise le regard de la jeune femme puis en recopie rapidement les noms. Son rythme ralentit sur la fin, traîne un peu. Au prix d'une éternité (ou en tout cas, d'une bien trop longue attente), il rend l'original à la jeune femme, puis, enfin, se lève. Il hésite encore un instant, puis leur indique le couloir qui s'enfonce dans le bâtiment à droite de la réception :

▬ Par ici je vous prie.

IIl les guide dans une sorte de petit débarras ; sans doute un local technique pas vraiment utilisé, tout du moins, il en donne l'impression. Sur les murs, des étagères avec plein d'objets qui s'entassent ; sans doute quelques saisies et pièces à conviction qui ne méritent pas de réel intérêt. Du nécessaire d'entretien du bâtiment dans un coin de la pièce. Au centre, une petite table en métal ou une matière y ressemblant ; froide, inhospitalière, et trois chaises tout aussi austères.

▬ Je vous prie de patienter un instant, je vais vous chercher les documents demandés.

Un hochement de tête pour toute réponse de la part d'Adrian. Ils n'ont bien évidemment pas accès à la salle des archives en entier, question de confidentialité. Il ne s'en offusque pas, jauge discrètement sa collègue d'un regard puis prend l'initiative d'enlever son manteau qu'il dépose sur une des chaises. De toute façon, aucune chance que l'officier les laisse partir avec les documents sans l'avis d'un de ses supérieurs ; ou peut-être sans que le temps ne vienne à lui manquer. Aura-il le courage de faire des heures supplémentaires juste pour protéger des dossiers auxquels ils ont de toute façon le droit d'accéder comme bon leur semble ? Adrian n'était pas prêt de sortir d'ici de si tôt, à moins qu'on l'y force. Si sa collègue souhaitait partir, grand bien lui fasse, mais lui, il souhaitait avoir terminé de lire ces rapports d'ici demain première heure.

Paroles en #ca5619 .codage par Lea-angels
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov] - Page 2 Icon_minitime
Revenir en haut Aller en bas
Ça s'annonce bien... [Ft Adrian Ivashkov]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
Sujets similaires
-
» Adrian Ivashkov
» Adrian Ivashkov - S'attacher c'est s'exposer
» Anita Blake ~L'Exécutrice et bien d'autres choses...
» Une rencontre mal débutée mais bien terminée. [PV : Amanda Warren]



Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum

Le Sang de nos Coeurs :: Côté RPG :: Straunbourg :: La Virelane-
Sauter vers: