Coera est plutôt petite, un peu mignonne même, mais tout cela cache une grande connaissance et une maîtrise de sois-même incroyable. Ses cheveux blonds court, toujours un peu décoiffé encadre son visage enfantin. Malgré tout, son enfance solitaire et exclu la poursuis toujours. Ses yeux, bleus ciel, sont -et ont été- toujours un peu triste, comme regrettant tout se qu'il s'est passé. Coera n'est pas grande, sans être trop petite. Elle est fine -peut-être même trop- et c'est ongle sont toujours manucuré d'orange, sa couleur préféré. Sa peau pale, presque lunaire, n'est pas blanche non plus. Et malgré son physique qui n'a rien de terrifiant, personne n'ose s'approcher d'elle...

Coera est une jeune fille plutôt sérieuse, sans trop l'être à certain moment. Son humeur varie selon les évènements qui se sont dérouler, mais aussi selon le temps, s'il pleut, s'il fait nuit, si c'est la pleine lune...Elle n'aime pas être dérangé, si ce n'est haïr les gens qui la déconcentrent lorsqu'elle fait quelques choses d'important. Elle ne supporte pas qu'on lui parle si on peut se taire, sauf s'il elle est de très, très bonne humeur. Mais Coera est aussi curieuse, et n'aime pas rester dans l'ignorance des choses. A peu près toujours dans ses bouquins pour avoir le plus de connaissance possible, elle déteste les personnes qui vive la vie au jour le jour.
Elle n'aime pas la couleur noir, préférant les couleurs vives comme le jaune et le orange, mais se sent attiré par la nuit. La lumière l'exaspère, et c'est une des seules choses dont elle n'a pas peur...

[30?!!! OO...]

Seule.
J'ai toujours été seule.
En faite, le mot "ami" ne fait pas partie de mon vocabulaire.
Et Le mot "Solidarité" ne fait pas partie du leur.
Mais sa me va, moi. D'être seule. Je peux faire ce que je veux ; pas besoin d'entretenir une amitié qui s'envolera lorsque un d'entre nous partira.
Oui, je peux faire ce que je veux, seule.
Si seule.


Rien ne c'est passé dans ma vie. Dans mes douze années vécus. "Vécu" est un bien grand mot. Disons, survolés. Je me débrouiller plutôt bien, même sans parents.
Vraiment, c'est trop facile de mentir. C'est vraie que c'est un peu dur pour l'école, mais comme je l'ai dit, c'est facile de mentir. Enfin, plus facile qu'aujourd'hui.

Cela fait maintenant dix ans que j'ai dû quitter le village pour ne pas être tuer. Mais ça ne les a pas empêcher de tuer mon frère. J'ai pleurer, je me suis relever parce qu'il voudrais que je vive.
Je me suis mit à courir, à fuir.
Parce qu'ils savent.
Parce qu'ils savent que je suis un monstre.
Parce qu'ils savent que je suis une Sorcière.

Alors, je suis réellement différente des autres. Je me rends compte qu'en faite, j'ai toujours rêvé qu'un jour quelqu'un s'approche de moi, surmonte ma façade et me parle. Que cette personne m'apprendrais à être normale. Évidemment, personne n'est assez courageux pour parler à ce qu'il les dépassent. Alors je fuis, je fuis ce qui m'était familier pour un village où personne ne sait qui je suis, où personne n'a vu correctement mon visage.
J'habite dans une vieille maison, remplie de livre. Les gens qui ont assez de courage pour venir me voir, je les accueille à bras ouvert.
Parce que je suis une Sorcière.